pour broche

La situation actuelle du monde (quel que soit l’aspect que l’on observe) me pose une question récurrente : qui sommes nous ?
Une espèce mi animale mi humaine, qui mêle les instincts les plus primaires, à des créations exceptionnelles…
Mais qu’est ce que l’humanité ? Si nous pouvons facilement repérer notre facette animale, notamment par notre besoin vitale de nous nourrir de végétaux ou de viandes, notre instinct de survie, notre nécessité de se reproduire, de boire… ; on peine cependant à définir ce que serait, vraiment, qu’être un Humain. Dans Matrix, selon l’agent Smith, nous sommes un virus qui prolifère, s’installe à un endroit et s’étend jusqu'à l’extinction de ses ressources…Et précisément, c’est peut être ce qui nous distingue le plus profondément, des animaux notre capacité d’autodestruction qui passe évidemment et en premier lieu par la destruction de notre environnement. Il semblerait, qu’au fil du temps, de nos découvertes en modernité et au fil de notre con(n)mportement ( l’Homme n’est décidément pas bon par nature), nous mettions, tout seuls en place, le système, un système autodestructeur.
Nous sommes en perpetuelle extension et nos découvertes médicales deviennent problématiques en ce sens ou nous vivons plus vieux, et qu’ainsi nous sommes plus nombreux ; nous signons de remarquables textes sur la paix et le droit des peuples à vivres libres et égaux, mais nous inventons la bombe atomique et le pays de la liberté libéralise aussi la torture… Alors qu’y a t- il dans notre cerveau… ? Petite introspection…Le monde est à notre image… Pourquoi la nature, qui nous a créé, nous a donné la capacité, par notre cerveau de nous détruire, d’anéantir le monde. La nature nous offre la sensibilité de mourir par amour, par religion (sensibilité cette folie, la barrière est fine..), pour un idéal, mourir, paradoxalement pour la paix, mourir pour se faire entendre, la sensibilité de la musique et de la peinture, la folie des mots et l’amour de la littérature et pourtant on est tous capable de tuer, tous capable d’haïr, de voler, de souhaiter du mal, de rejeter, de bafouer nos principes…
Les hommes qui nous gouvernent, qui dirigent nos vies, indirectement, directement, nous sommes, quelque part sensiblement similaire, nous nous rejoignons sur des points, des instants de vie, des sentiments ressentis… Nous connaissons tous, un jour le sentiment d’euphorie, l’incompréhension, la peur, la solitude, nous partageons tous cet impartageable solitude, cette angoisse unique, que l’on ressent, qui se déclenche d’un coup sans qu’on ne puisse la gérer, ce sentiment de n’être rien au milieu des autres, peut être est il commun…
Qu’est ce que la race humaine ? Un mélange étrange de douceur et de haine…
Qu’est ce qui peut bien nous pousser à nous détruire, qu’est ce qui bloque la réaction face à notre propre autodestruction ? Est-ce le système ou est ce l’Humain dans son attitude, Est-ce les deux ?
Sommes nous « programmés » pour détruire ce monde ? Sommes nous la fin de ce monde ? Que cherche t on ? Ne sommes nous toujours pas à la conquête de racine, d’une illusoire mémoire qui nous permettrait éventuellement de mieux vivre ? Le fait que nous ayons conscience de nous même, de ce qui nous entoure, d’une manière largement différente de celle des animaux, nous obligerait elle a chercher notre origine, le sens de notre présence ici ? Le sens que prend, individuellement, une journée, un soleil qui se couche ou qui se lève. Nous nous créons des buts pour combler, tromper le vide, pour tromper la mort dirons certains…
Quelle est cette énergie qui nous pousse à vivre, quel est cet instinct de survie qui arrive quand on si attend le moins…Le but va être une maison, un champ, une voiture, un mari, un enfant, un parcours professionnel, un voyage, une quête spirituelle, un don de soi…Pour d’autre le seul sens de la vie est celui de la survie, de l’eau à boire et un peu de nourriture… N’y a-t-il pas déjà un déséquilibre ?


Tout ne semble plus vraiment rond, ou est-ce tout qui deviendrait carré...? Les esprits se ferment, les yeux se tournent, les pensées s'évanouissent dans leur propre flot, les coeurs se serrent, et on apprend jeune à serrer les fesses aussi..
Je me perd, la question ne serait donc elle plus comment les fous deviennent ils fous mais plutot comment rester lucide ou « sain » ?
Le pire peut être de cette vaste farce, c'est qu'on ne semble même plus pouvoir dire quand est ce qu'elle a commencée, les Hommes passent et se ressemblent, les comportements se retrouvent, semblent se reproduire à l'infini dans une (improbable) programmation humaine, nature de l'homme ou encore comportement social pour d'autres.
Fort heureusement (allez soyons un peu optimiste) si les inconvénients de la nature de l'Homme, programation humaine ou génétique (pardon à nos amis scientifiques ou politiques, hum..), ou le comportement social; il faut tout de même nous accorder un peu de clémence en admettant bien volontiers que certaines qualités demeurent chez les Hommes. Bien qu'il soit parfois peu aisé de les distinguer l'un de l'autre... (les qualités des inconvénients, faites un effort !).
Alors on va me dire que « «ma ptite dame, c'est la question de la dualité humaine », bien sûr oui, on pourrait dire cela dans ces termes, mais l'on pourrait aussi formuler le sujet en qualité de tentative d'analyse de la capacité de l'homme à réagir face à la prochaine désintégration de son environnement vital ou en d'autres terme l'apocalypse ou en d'autres termes encore, (beaucoup plus grossier, je vous l'accorde) : une merde (assez et pour le moins) générale...et pourtant encore imminente..
A ce moment là tout le monde se dit ok, c'est l'écolo pseudo philosophique qui débarque ! Point de cela ici, rassurez vous, ni de chichi, juste une tentative (certes sûrement vaine mais pourtant, il me semble necessaire à tous ceux qui en ont la possibilité, sous la forme qu'ils le souhaitent) de prendre un peu de recul sur mon environnement vital et la responsabilité humaine qu'il y a face
au « désastre » excusez moi du terme quelque peu hyperbolique... me diront éventuellement certains.
Si nous admettons notre capacité à comprendre le climat ambiant, il serait ainsi peut être necessaire de tenter de tester ou d'analyser notre faculté à nous defaire de choses inutiles, à faire des « gestes écologiques au quotidien »,notre degrés d'aliénation, notre modification rapide de mode de vie, notre dictature du confort...
Comprendre quelles peuvent être les differentes combinaison de raisons qui nous laissent inertes devant la tempête.
Bien sur l'Humain dans sa globalité est responsable du « desordre écologique » mais à l'heure actuelle, (heu, oui, 02h18 mon commandant), à l'heure de la mondialisation, il faudrait peut être regarder aussi au dessus de nous...les exemples ne manquent pas... Pourquoi Total a besoin de se faire traîner en justice pour réparer ces différents accidents de route et par voie de conséquence marées noires, puisque l'on parle de pétrolier, et que si on leur prête les dites qualités humaines, ne se disent ils pas, oh benh tiens avec les 7 milliards de bénéfice on pourrait quand même participer au financement du nettoyage des plages, de la mer, sans oublier les oiseaux. Ou si on ne peut point leur prêter ces dites qualités, pour des raisons qui donc pourrait les regarder, être valides aux yeux et aux priorités de certains et donc, ne serait pas vraiment un inconvénient; dans ce cas là, pourquoi l'Etat ne lui impose t-il pas directement de réparer ses bêtises ? Pourquoi l'Union Européenne fixe t-elle 20% d’énergie renouvelable d’ici 2020, alors que pour cela, il faudrait encore détruire 15 millions d’hectares de forêt primitive en Indonésie qui, pour nous fournir est devenue le 3ème pays emetteur de gaz à effets de serre en brûlant son trésor de forêt pour planter des palmiers pour nos biocarburant ?Pourquoi nos hommes politiques nous demandent de changer de voitures, de faire des travaux pour éviter les pertes d'énergie, d'acheter des panneaux solaires et que sait je encore alors que eux vivent dans des maisons ou l'on habiterait à 15 ? Pas question ici de « bon exemple » mais tout simplement de crédibilité.Surtout si l'on pense que tout cela, bien sur que c' est necessaire mais dans leur cerveaux de bureaucrates on pourrait y voir la marche des crédits et de la consommation...Ou la réelle volonté de « faire bouger les choses »... à voir.


Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.

Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût cahngé la face de la France, de l'Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpetuel mais hélas ! Cette roue tourne à vide.

L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grand mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera la cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé.

Victor Hugo à propos de Napoléon III dans Napoléon le petit...


On parle de la violence d'un fleuve mais jamais de la violence des rives qui l'enssèrent.
Les idées même vraies deviennent fausses a partir du moment ou l'on s'en contente. Alain