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Message  rom Sam 2 Fév - 17:56

Publié le: septembre 2005
Notre monde devient-il plus dangereux? Terrorisme, crime organisé ou même virus informatiques attisent les craintes. Psychose ou non, les dépenses consacrées aux biens et services liés à la sécurité augmentent. D’après L’économie de la sécurité, le chiffre d’affaires mondial du secteur de la sécurité privée progresse de 7 à 8 % par an et atteint aujourd’hui entre 100 et 120 milliards de dollars.

Les pouvoirs publics ont également accru leurs dépenses de sécurité. Ainsi, la part du budget des États-Unis consacrée à la sécurité intérieure a doublé entre 2002 et 2003 et dépasse aujourd’hui largement 30 milliards de dollars. Créé après les attentats du 11 septembre 2001, le Department for Homeland Security (DHS) (Département de la Sécurité intérieure) absorbe la moitié de ces dépenses. En outre, en matière de surveillance privée, les dépenses sont deux fois plus importantes que celles consacrées par les pouvoirs publics à l’application des lois.

De manière générale, la surveillance s’intensifie. Les nouvelles technologies intelligentes d’identification, comme la biométrie ou l’identification par radiofréquences sont de plus en plus répandues, et la surveillance par satellite est appelée à jouer un rôle grandissant. Pour prometteurs qu’ils soient, ces procédés ne vont pas sans risques d’abus. Ainsi, selon L’économie de la sécurité, la société civile et les gouvernements devront veiller à ce que des mesures de sécurité légitimes n’empiètent pas sur les libertés fondamentales, et n’aboutissent pas de la sorte à une réplique de « Big Brother ».
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rom
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une société sécuritaire Empty La société sécuritaire : vers la fin des libertés ?

Message  rom Sam 2 Fév - 18:09

La société sécuritaire : vers la fin des libertés ?
par Giorgio Agamben

Le : 25 Jan 2004 23:34 : +01 (CET)
De : "CAAMLG" (Comité d’action anti-mondialisation libérale de Gironde)
Sujet : Fw_by_caamlg : Non au tatouage biopolitique


Les journaux ne laissent aucun doute : qui voudra désormais se rendre aux Etats-Unis avec un visa sera fiché et devra laisser ses empreintes digitales en entrant dans le pays. Personnellement, je n’ai aucune intention de me soumettre à de telles procédures, et c’est pourquoi j’ai annulé sans attendre le cours que je devais faire en mars à l’université de New-York. Je voudrais expliquer ici la raison de ce refus, c’est-à-dire pourquoi, malgré la sympathie qui me lie depuis de nombreuses années à mes collègues américains ainsi qu’à leurs étudiants, je considère que cette décision est à la fois nécessaire et sans appel et combien je tiendrais à ce qu’elle soit partagée par d’autres intellectuels et d’autres enseignants européens. Il ne s’agit pas seulement d’une réaction épidermique face à une procédure qui a longtemps été imposé à des criminels et à des accusés politiques. S’il ne s’agissait que de cela, nous pourrions bien sûr accepter moralement de partager, par solidarité, les conditions humiliantes auxquelles sont soumis aujourd’hui tant d’êtres humains. L’essentiel n’est pas là. Le problème excède les limites de la sensibilité personnelle et concerne tout simplement le statut juridico-politique (il serait peut-être plus simple de dire biopolitique) des citoyens dans les Etats prétendus démocratiques où nous vivons.


On essaie, depuis quelques années, de nous convaincre d’accepter comme les dimensions humaines et normales de notre existence des pratiques de contrôle qui avaient toujours été considérées comme exceptionnelles et proprement inhumaines. Nul n’ignore ainsi que le contrôle exercé par l’Etat sur les individus à travers l’usage des dispositifs électroniques, comme les cartes de crédit ou les téléphones portables, a atteint des limites naguère insoupçonnables. On ne saurait pourtant dépasser certains seuils dans le contrôle et dans la manipulation des corps sans pénétrer dans une nouvelle ère biopolitique, sans franchir un pas de plus dans ce que Michel Foucault appelait une animalisation progressive de l’homme mise en œuvre à travers les techniques les plus sophistiquées.


Le fichage électronique des empreintes digitales et de la rétine, le tatouage sous-cutané ainsi que d’autres pratiques du même genre sont des éléments qui contribuent à définir ce seuil. Les raisons de sécurité qui sont invoquées pour les justifier ne doivent pas nous impressionner : elles ne font rien à l’affaire. L’histoire nous apprend combien les pratiques qui ont d’abord été réservées aux étrangers se trouvent ensuite appliquées à l’ensembles des citoyens. Ce qui est en jeu ici n’est rien de moins que la nouvelle relation biopolitique « normale » entre les citoyens et l’Etat. Cette relation n’a plus rien à voir avec la participation libre et active de la sphère publique, mais concerne l’inscription et le fichage de l’élément le plus privé et le plus incommunicable de la subjectivité : je veux parler de la vie biologique des corps.


Aux dispositifs médiatiques qui contrôlent et manipulent la parole publique correspondent donc les dispositifs technologiques qui inscrivent et identifient la vie nue : entre ces deux extrêmes d’une parole sans corps et d’un corps sans parole, l’espace de ce que nous appelions autrefois la politique est toujours plus réduit et plus exigu.


Ainsi, en appliquant au citoyen, ou plutôt à l’être humain comme tel, les techniques et les dispositifs qu’ils avaient inventés pour les classes dangereuses, les Etats, qui devraient constituer le lieu même de la vie politique, ont fait de lui le suspect par excellence, au point que c’est l’humanité elle-même qui est devenue la classe dangereuse. Il y a quelques années, j’avais écrit que le paradigme politique de l’Occident n’était plus la cité, mais le camp de concentration , et que nous étions passés d’Athènes à Auschwitz. Il s’agissait évidemment d’une thèse philosophique, et non pas d’un récit historique, car on ne saurait confondre des phénomènes qu’il convient au contraire de distinguer. Je voudrais suggérer que le tatouage était sans doute apparu à Auschwitz comme la manière la plus normale et la plus économique de régler l’inscription et l’enregistrement des déportés dans les camps de concentration. [1]


Le tatouage biopolitique que nous imposent maintenant les Etats-Unis pour pénétrer sur leur territoire pourrait bien être le signe avant-coureur de ce que l’on nous demanderait plus tard d’accepter comme l’inscription normale de l’identité du bon citoyen dans les mécanismes et les engrenages de l’Etat. C’est pourquoi il faut s’y opposer.


Giorgio Agamben
Prof de Philosophie à l’université de Venise et de New York

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une société sécuritaire Empty rfid des puces pour surveillé

Message  rom Sam 2 Fév - 18:27

une société sécuritaire Verichip3

États-Unis: l’implantation de puces sous-cutanée autorisée sur des individus
Alorie Gilbert, publié le 15 octobre 2004

Tags: Technologie, Juridique, Démocratie, RFID, Données privées
Les hôpitaux américains ont le feu vert pour injecter à leurs patients une puce qui les aidera à consulter rapidement leur dossier médical. L'agence de sécurité sanitaire du pays a donné son accord. D’autres États testent cette technologie.

SAN FRANCISCO - L'agence de sécurité sanitaire américaine (Food and Drug Administration, FDA) autorise désormais l'usage de puces à identifiant radio RFID dans le corps humain - à des fins de suivi médical dans les hôpitaux. L'information a été communiquée cette semaine par Applied Digital, fabricant californien de ce type de produits. Il indique que l'administration fédérale a rendu son verdict au terme d'une année d'étude.

De la taille d'un grain de riz, les puces à signal radio sont injectées à l'aide d'une seringue dans le bras des patients. Les données ne sont pas contenues dans la puce proprement dite, mais dans une base de données distante. Pour récupérer les informations - identité de la personne, son groupe sanguin ou sa pathologie -, le personnel médical utilise un scanner. Il lit les données dans la base grâce au numéro de série unique dont chaque puce dispose.

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Surveillance: la justice américaine égratigne le Patriot Act
Avec son produit phare baptisé Verichip, la société Applied Digital indique cibler, par exemple, les personnes atteintes de la malades d'Alzheimer, de diabète, de troubles cardiovasculaires ou autres nécessitant des traitements lourds.

Implantées comme système de sécurité au Mexique

Pour l'heure, les puces n'ont pas encore trouvé leur place dans les hôpitaux américains, poursuit un représentant de la société. Pour les inciter à les adopter, elle compte tout bonnement faire don de scanners, coûtant 650 dollars l'unité, à 200 centres de traumatologie.

D'autres pays ont en revanche déjà adopté la technologie. Au Mexique, plus de 1.000 patients se sont fait implanter une puce Verichip. Et le ministère italien de la Santé les teste dans plusieurs hôpitaux.

Mais les produits conçus par Applied Digital trouvent d'autres applications que l'on pensait jusqu'ici réservées aux animaux ou aux produits. Des sociétés les utilisent comme outils d'authentification pour renforcer la sécurité et le contrôle d'accès. Toujours au Mexique, le ministre de la Justice et 200 de ses collaborateurs se sont fait injecter une puce pour contrôler l'accès aux zones sensibles où des documents confidentiels sont conservés.

En juillet dernier, Applied Digital indiquait avoir vendu environ 7.000 de ses Verichips; sur ce nombre, 1.000 ont été injectées dans des corps humains, selon l'entreprise. Elle s'est refusée à fournir des chiffres plus récents, ainsi que le prix de ses puces.

Risques de fuites incontrôlées

Dans son étude, la FDA s'est penchée sur les enjeux que pose cette technologie pour la vie privée, indique Applied Digital. Notamment les risques éventuels de divulgation des informations médicales personnelles sans autorisation. Mais ce feu vert n'est pas là pour rassurer les défenseurs des libertés individuelles.

C'est le cas de Roger Clarke, un activiste australien qui s'oppose depuis plus de dix ans à ce type de technologie. «On va d'abord mettre une puce aux personnes qui sont régies par les institutions, car elles sont prisonnières et on a un pouvoir sur eux. Mais viendra ensuite le tour des grands-mères atteintes de sénilité.»

Et d'alerter également sur les risques de fuites au quotidien, entre la puce et tout capteur de signal radio. En effet, étant donné le nombre croissant de scanners RFID qui vont se développer un peu partout dans notre vie quotidienne, les risques de dérapage sont très importants, renchérit David Vaile, directeur d'un institut de recherche juridique (Cyberspace Law and Policy Centre) de l'université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie. Sans compter qu'une fois en place, difficile de retirer une puce.

Quoi qu'il en soit, il estime qu'un palier a été franchi dans les esprits, et c'est peut-être le plus important: «Si vous sautez dans de l'eau bouillante, vous en ressortirez aussitôt. Mais votre réaction ne sera pas la même si l'on élève la température progressivement. On a l'impression d'être passé aujourd'hui au niveau supérieur, et l'eau n'est plus du tout à température ambiante - elle se réchauffe carrément».

Enfin ce juriste note que la loi américaine Patriot Act, nouveau socle légal de la lutte antiterroriste aux États-Unis, demeure floue concernant les types d'informations qui sont protégés, ou d'ores et déjà en circulation...

Avec Munir Kotadia à Sydney pour ZDNet Australia

Par Alorie Gilbert, CNET News.com

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une société sécuritaire Empty Collectif pour le Refus de Prélèvement ADN

Message  rom Sam 2 Fév - 18:41

Le collectif est composé de personnes qui refusent de se soumettre au prelevement. Le but de ce site est de se mettre en réseau autour de cette lutte, afin de résister partout et solidairement au fichage génétique.

Ici, on peut donc trouver des infos juridiques ou sur les procès en cours, des tracts sur le fichage, ou chercher des gens motivé-e-s, chez soi, pour s’organiser autour d’un refus de prélèvement.

http://refusadn.free.fr/

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une société sécuritaire Empty le mythe de l'insécurité

Message  rom Sam 2 Fév - 18:49

À PROPOS DE L’INSECURITE
Gérard Delteil
texte trouvé sur http://infokiosques.net/imprimersans2.php?id_article=155 où il y a la suite du texte
La question de "l’insécurité" a été au cœur des récentes campagnes électorales et reste un thème porteur, aussi bien pour les médias que pour le gouvernement et les politicien-ne-s de droite et de gauche - même si ceux et celles de gauche sont devenu-e-s un peu moins "sécuritaires" depuis qu’elles et ils ont perdu leurs places au gouvernement. On peut affirmer, sans exagérer, que l’idéologie sécuritaire a contaminé la quasi totalité de la classe politique, y compris dans une certaine mesure l’extrême gauche quand elle aborde la question. On a pu ainsi entendre par exemple Arlette Laguiller déclarer à la fête de Lutte Ouvrière que "moins d’impôts, c’était moins de policiers de proximité" et aussi réclamer des "voitures plus puissantes" pour les policier-e-s. Ces propos ont été repris dans l’hebdomadaire L.O. Quant au Parti communiste, il réclame depuis longtemps davantage de moyens pour la police et, dans les municipalités gérées par le PCF, il est fréquent que des campagnes soient menées pour revendiquer l’implantation d’un nouveau commissariat ou l’augmentation des effectifs.

Mythes, fantasmes et réalité

D’une part, il faut rappeler que les chances d’être tué-e ou blessé-e à l’occasion d’une agression sont infimes. On ne compte que quelques centaines de crimes de sang par an, la plupart commis dans l’univers familial ou (moins nombreux) dans le cadre de règlements de comptes de la pègre, alors que les victimes d’accidents de la route, d’accidents du travail ou tout simplement d’accidents domestiques se comptent par dizaines de milliers. On a au moins 200 ou 300 fois plus de chances d’être tué-e ou blessé-e en prenant son volant ou en effectuant un travail dangereux que de prendre un coup de couteau ou de recevoir une balle. Pourtant les campagnes pour la sécurité routière ou pour le respect par les entreprises des règles élémentaires de sécurité sont infiniment plus discrètes.

Pour ce qui est de se faire détrousser, en dehors de quelques professions très exposées comme les bijoutier-e-s, les convoyeurs/euses de fonds ou les bureaux de change, force est de constater aussi que le simple fonctionnement du système social spolie bien davantage de personnes que les braqueuses et les voleurs. L’effondrement du cours des actions de Vivendi et de France Telecom a fait perdre beaucoup plus d’argent aux petit-e-s épargnant-e-s et salarié-e-s de ces entreprises que ne leur en ont soustrait les petits voleurs, casseuses et pickpockets en tous genres... Il n’y a aucune commune mesure entre les conséquences des actes de délinquant-e-s en col blanc du genre de Jean-Marie Messier et compagnie et ceux des voleurs et voleuses à la tire.

Les restructurations, délocalisations et licenciements entraînent chaque année de graves difficultés pour des dizaines de milliers de familles et plongent une partie d’entre elles dans la misère. Cette insécurité sociale a des conséquences incomparables avec celles de la délinquance. II est clair qu’en mettant en avant l’insécurité liée à la délinquance, les médias et la classe politique cherchent à faire oublier la véritable insécurité, qui est essentiellement d’origine sociale. Il s’agit de détourner l’attention des victimes de cette insécurité : les classes populaires. On désigne un bouc émissaire aux difficultés de la population : la jeunesse pauvre, en particulier celle d’origine immigrée, de la même façon que, par le passé, on a désigné les juifs, les juives et les étranger-e-s.

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