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mouvement lycéen au Chili

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Message  dayu Ven 29 Fév - 2:55

Même si vous ne lisez pas tout, jetez un coup d'oeil au dernier paragraphe, la partie en gras est simple mais c'est sacrément vrai et on a tendance à l'oublier...
source : HNS-info : Chilli

Chili : mobilisation lycéenne et répression
La revendication d’une réforme éducative a eu une grande répercution dans les institutions et est passé dans les rues ; les carabiniers ont réprimé avec des gaz et des camions à eau. Il y a eu au moins 14 blessés et 509 personnes arrêtées. Les négociations entre les étudiants et le ministre de l’Education continuent.

Les Chiliens ont eu hier leur "marche des pingouins". De cette manière sont appelés les lycéens, en raison de la couleur bleue et blanche de leurs uniformes, qui ont réalisé une grève nationale pour des améliorations de la qualité éducative au Chili. Malgré le fait que des dirigeants étudiants avaient appelé à rester dans les lycées et à développer une protestation pacifique, celle ci est rapidemment descendue dans les rues et a généré des chocs avec la police, qui a arrêté 509 personnes.

Les carabiniers ont réprimé avec des gaz lacrymogènes et des camions à eau dans différents points de la ville, en blessant des étudiants, des travailleurs de presse et y compris des policiers -on en recensait 14-. Dans l’après-midi, le ministre de l’Education, Martin Zilic, s’est réuni avec les dirigeants étudiants pour chercher des solutions au conflit. Aujourd’hui le panorama sera pratiquemment le même, avec la continuation de la négociation entre le gouvernement et les étudiants et la mobilisation dans les lycées. La journée a été suivie par l’adhésion de 600.000 étudiants, presque 50 pour cent des instituts éducatifs, publics et privés, en plus de beaucoup d’universités. Même l’établissement dans lequel étudie la fille de la présidente chilienne Michelle Bachelet, Sofía Henríquez, s’est rallié à la grève.

[...]
Les étudiants ont plusieurs revendications. En premier lieu, ils demandent l’abrogation d’une loi d’éducation promulguée par le dictateur Augusto Pinochet un jour avant de laisser le pouvoir, qui a fait entrer le marché dans l’éducation. La loi a généré des collèges pour pauvres et pour riches, avec des différences importantes dans la qualité de l’éducation et un système de propriétaires privés d’établissements éducatifs qui reçoivent des subventions de l’État mais manquent de contrôles. Ils critiquent aussi l’étendue de la journée scolaire sans que les lycées n’aient été préparées, et demandent la gratuité des Epreuves de Sélection Universitaire (PSU), du permis scolaire et du transport scolaire.

Hier les étudiants ont remporté une victoire importante : une réunion des 25 porte-parole officiels des lycées avec le ministre de l’Education, Martin Zilic, dans la Bibliotèque Nationale. Le gouvernement a ainsi renoué les négociations après un dialogue initial qui avait été interrompu à cause de violentes protestations de rue enregistrées il y a une paire de semaines. Cependant, la violence dans les rues s’est aussi invité à la réunion. Des gaz lacrymogènes lancés au milieu des incidents de la Alameda ont pénétré à l’intérieur de la Bibliothèque, ce qui a provoqué des interruptions dans les négociations. Après cinq heures de discussion, les négociations continueront aujourd’hui. A la sortie de la Bibliothèque, ni le ministre de l’Education ni les étudiants n’ont voulu faire de déclarations mais des sources extraofficielles ont assuré que le gouvernement aurait répondu de manière partielle aux demandes, en octroyant la gratuité du transport scolaire et de l’épreuve d’entrée à l’université aux élèves provenant du 60% le plus pauvre de la population, avec des revenus inférieurs à 109 000 pesos (209,61 dollars) par tête par mois. Les autres points des demandes, réforme de la Loi Organique Constitutionnelle d’Enseignement (LOCE) et de la journée scolaire complète, nécessiteront des négociations plus longues et complètent, en raison de leur caractère législatif. En ce sens, les sénateurs ont convoqué une session spéciale qui aurait lieu le 7 juin, pour aborder avec une politique d’Etat les thèmes de fonds qui nécessitent des définitions.

Malgré les claires réussites de l’une des mobilisations les plus importantes des derniers temps au Chili, la journée n’a pas été considérée de la même manière par les différents groupes d’étudiants. Julio Isamit, un dirigeant de l’Institut National, a fait un bilan positif de la journée pour la quantité d’élèves mobilisés, en plus du début des négociations avec le ministère. de "pésima", parce que la consigne était de ne pas sortir dans les rues. Le dirigeant étudiant a aussi été dur avec le gouvernement, et à la différence d’Isamit, il n’a pas qualifié le commencement des négociations avec Zilic de positive , puisqu’il le considère comme "son travail". "Nous allons considérer comme positif seulement la satisfaction de nos demandes", a affirmé Vallejos. Aujourd’hui la mobilisation continue, et les dirigeants politiques devront chercher des solutions devant une jeunesse en pleine ébullition.

Fotos :
http://santiago.indymedia.org/news/2006/05/49379.php
http://santiago.indymedia.org/news/2006/05/49401.php
http://santiago.indymedia.org/news/2006/05/49467.php

dayu
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