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la casse de l'éducation

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Message  rom Jeu 7 Fév - 20:40

Entre rapport décevant et évaluation inquiétante: quelles avancées pour l'Education Nationale ?

Paris, le 07 Janvier 2008.
(Attention c'est l'unl)
Se que dit l'UNL syndicat lycéen sur l'évolution de l'éducation selon le nouveau gouvernement
et sur la manière dont vont être noté les ministre. Les peurs de voir l'éducation continuée sont chemin, vers une éduction basé de plus en plus sur le rendement économique et intellectuel, se confirmes!!!


Le rapport de l'IGEN consacré à la filière scientifique contient des constats partagés par tous les acteurs de la communauté éducative mais en déduit des propositions inappropriées et en décalage avec les attentes des lycéens. Les mesures que le rapport suggère de mettre en oeuvre impliquent la disparition des options dès la classe de 1ère et le report des spécialisations en classe de Terminale, entraînant donc une réduction de l'offre de formation pour les lycéens

À l’heure où Xavier Darcos évoque régulièrement un tronc commun au lycée avec des options, ce qui aboutirait à reproduire les mêmes stratégies puisque les filières deviendraient des options, on pouvait attendre beaucoup du rapport de l'IGEN sur l'état de la filière S. Pourtant, force est de constater que le contenu de ce rapport n'est pas à la hauteur des attentes qu'il pouvait susciter. Ce rapport ne s’intéresse qu’au cycle lycée alors qu’il est reconnu par l’ensemble des acteurs de l’Éducation que c’est au collège qu’il faut entamer la réflexion sur l’orientation afin de permettre aux élèves de construire sur le long terme et au fil de leurs découvertes leur propre projet d’orientation.
L’UNL regrette que ses conclusions soient aussi contradictoires en proposant, par exemple, une organisation du lycée autour d'un tronc commun et d'enseignements de spécialité alors que les auteurs estiment dans le même temps que cette proposition ne répondra évidemment pas aux problèmes actuels de la filière scientifique.
L'UNL apprend au même moment que l'action des ministres sera désormais évaluée. On connaît d'ores et déjà une partie des critères, établis par un cabinet d’audit privé, qui serviront à évaluer Xavier Darcos et Valérie Précresse, comme le nombre d’heures supplémentaires faites par les professeurs, l’ancienneté en ZEP ou le nombre de désistements à l’entrée à l’Université. Il est pourtant impossible de juger des résultats d'une politique éducative à partir de ces indicateurs qui ne permettent pas de mesurer la réussite des élèves, alors qu’elle doit être l'objectif premier de l'Education Nationale.
Nous rappelons que l’Ecole ne peut s'inscrire dans une logique de rendement mesurable par des critères chiffrés et nous inquiétons de cette mesure qui amalgame réussite du système éducatif et réduction des coûts. Des changements durables dans l'Education ne pourront se faire sans les acteurs du monde éducatif et sans les lycéens, premiers concernés.
L’UNL souhaite que l’Éducation Nationale ne serve pas de prétexte à une politique de communication gouvernementale et qu'un réel travail soit enfin entamé avec les acteurs de l’Education afin de construire l’Ecole de demain.




Floréale Mangin
Présidente de l’UNL

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Message  rom Jeu 7 Fév - 20:42

Ni surpris, ni déçus mais en colère !
Rapport Pochard sur l’évolution du métier d’enseignant
lundi 4 février 2008
Dernière mise à jour 4 février 2008

La commission sur l’évolution du métier d’enseignant, mise en place par le gouvernement, a rendu public son rapport le lundi 4 février. Dès septembre, la Fédération SUD Education a refusé de participer aux auditions syndicales dans le contexte de la politique actuelle de casse de l’Éducation nationale alors que les grandes lignes que retiendra le gouvernement sont déjà dans le rapport Darcos (mars 2007) et dans la lettre de rentrée aux éducateurs de N. Sarkozy.

Le 10 décembre, lors la présentation du rapport d’étape aux organisations syndicales, nous avions exprimé de vives inquiétudes sur les pistes préconisées. Celles-ci sont maintenant confirmées.

• Recul du cadre national des enseignements, mise en concurrence des établissements.

Derrière l’autonomie pédagogique avec 10% de la dotation en heures d’enseignement à la disposition des établissements, la remise en cause des règles nationales pour les dédoublements, se profile clairement la fin des horaires nationaux, surtout en cette période de baisse drastique des dotations des établissements. Cela va de pair avec la mise en concurrence sur projet des établissements : des "établissements comptables de leurs résultats" et évalués publiquement, le tout dans le contexte de la disparition de la carte scolaire.

• Renforcement des pouvoirs du chef d’établissement.

Il aurait une "marge d’appréciation" pour fixer les “modalités locales du travail", "un lien contractuel" s’établirait entre l’établissement et l’enseignant. C’est la voie de la caporalisation des enseignants et du travail en équipe avec à la clé une inévitable évaluation-notation à l’appréciation du chef d’établissement qui agirait de plus en plus en patron.

• Annualisation du temps de travail, augmentation des obligations de service, bivalence.

La définition hebdomadaire du temps de travail céderait la place à une définition annualisée de 648 heures de cours auxquelles il faudrait ajouter des activités comme "l’accompagnement de l’élève" ou l’aide à son orientation et des activités "modulables" pour les volontaires et rémunérées en heures supplémentaires. La bivalence est proposée en 6/5eme. Alors que le temps de travail des enseignants est évalué à plus de 40h/hebdomadaires par les études du ministère, ces mesures visent à augmenter encore la charge et les horaires de travail. La proposition de bivalence aidera comme le souhaite le gouvernement à généraliser cette polyvalence à des fins budgétaires.

• Recrutements et carrières.

Toute augmentation générale des salaires est exclue, alors que la commission a reconnu la perte du pouvoir d’achat des enseignants et la réalité du problème salarial. Augmentation de début de carrière et primes sont évoquées mais toujours avec une contrepartie en temps de présence supplémentaire ! Cette nouvelle version du “travailler plus pour gagner plus” est inacceptable !

En ce qui concerne les recrutements, le ministère va devoir préciser ses intentions sur la "simplification" envisagée et la création de "masters d’enseignement" dont on ne sait s’ils précèderaient les concours ou les remplaceraient. Seule piste positive : un pré-recrutement où les étudiants seraient payés, mais on peut douter que le ministre le reprenne.

Pour nous ces choix sont inacceptables : ils aggravent les conditions de travail, mettent en place une gestion managériale et aboutiront inévitablement à un accès plus inégalitaire à l’École par une concurrence accrue entre établissements.

Les propositions "Pochard” sont à replacer dans le cadre du projet de 80 000 suppressions de postes en 4 ans ! Pour y parvenir une nouvelle "contre réforme" de l’enseignement est indispensable : elle a commencé par la suppression du samedi matin en primaire, la suppression du BEP et d’une année d’étude dans l’enseignement professionnel et va se poursuivre en collège et en lycée.

Ainsi se dessine un projet de régression inadmissible pour les élèves, les parents et les personnels.

Pour SUD Education l’heure est à la mobilisation et à l’action !

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Message  rom Jeu 7 Fév - 21:40

Remise du rapport sur la redéfinition du métier d'enseignant rédigé sous la présidence de Marcel Pochard

Discours - Xavier Darcos
04/02/2008
< retour à la liste
Marcel Pochard, conseiller d'État, a remis le 4 février au ministre de l'éducation nationale le rapport sur la redéfinition du métier d'enseignant élaboré par la commission qu'il présidait. Ce livre vert, qui comporte principalement un état des lieux argumenté des conditions de l'évolution du métier, doit alimenter la réflexion gouvernementale. « Le temps de la décision », a annoncé Xavier Darcos, « sera celui du livre blanc qui rassemblera les propositions du gouvernement pour faire avancer la condition enseignante. »



Seul le prononcé fait foi

Mesdames et Messieurs,

La remise d'un rapport officiel a toujours quelque chose de solennel. Mais lorsqu'il s'agit de réfléchir à la façon de redonner au métier d'enseignant sa noblesse, sa légitimité, son attractivité, cette solennité s'impose comme la forme la plus élémentaire de considération pour les 900 000 professeurs et les 12 millions d'élèves qui, chaque jour, progressent à leur côté.

C'est avec cette même considération pour le métier et la personne des enseignants que la commission conduite par Marcel Pochard a mené ses travaux. Trop de rapports avant le sien ont livré une vision excessive, parfois caricaturale, du métier d'enseignant, accusé de faire le lit de tous les immobilismes. Trop de discours faciles sur le « malaise enseignant » ont été entendus, sans proposer d'autre vision d'avenir que celle, par essence impossible, du retour aux écoles normales d'instituteurs ou aux « hussards noirs » de la IIIème République.
Trop d'experts ont voulu imposer aux enseignants une manière d'être et une manière de faire sans même chercher à savoir quelles aspirations les enseignants pouvaient avoir pour leur métier et pour leur école.

Je veux donc remercier cette commission pour son souci d'objectivité, dont témoigne d'ailleurs la diversité de ses membres et la bonne entente qui, dépassant les différences d'approche des uns ou des autres, a présidé à ses travaux. Je veux rendre un hommage tout particulier à Michel Rocard qui, en démissionnant à la veille de la remise du rapport, a voulu exprimer son profond désaccord avec les tentatives de récupération et de déformation des travaux de cette commission. « Rémunération au mérite », « flexiprof », « libéralisation du système » sont autant d'expressions militantes de tout bord qui ne sont pas, en effet, à la hauteur des enjeux de la réflexion que nous cherchons à conduire depuis près d'un an et à laquelle la commission Pochard vient d'apporter une première contribution très substantielle.

Je rappelle en effet que c'est pendant la campagne présidentielle, à travers la mission que m'avait confiée le candidat Nicolas Sarkozy, que s'est affirmée notre volonté d'engager une réflexion d'ampleur sur les nouveaux contours du métier d'enseignant. La raison en est simple : il est impossible de proposer un véritable projet pour l'école et une ambition renouvelée pour les enseignants si nous refusons de sortir des clivages idéologiques éternels que soulève cette question et si nous posons comme principe intangible le respect de règles élaborées dans les années 1950. Le statut qui régit aujourd'hui le métier d'enseignant a été conçu, en effet, dans une France qui ne connaissait pas le collège, qui ignorait les usages personnels de l'informatique, et dont l'économie était guidée par l'industrie plutôt que par les services ! Vouloir le perpétuer à tout prix, et au mépris de la forte aspiration au changement des enseignants eux-mêmes, serait une erreur manifeste, dont les professeurs seraient les premiers à payer le prix.

Ne l'ont-ils pas d'ailleurs déjà payé, en sacrifiant l'évolution de leurs revenus au profit de la logique exclusive de l'augmentation continue du nombre de postes ? Ne l'ont-ils pas payé de leur autonomie, en voyant leur liberté pédagogique réduite au seul choix des manuels scolaires quand leur façon d'exercer était définie dans d'autres sphères que la leur ? Ne l'ont-ils pas payé de leur carrière, évoluant au rythme désespérément uniforme des grilles d'avancement et des notations pré-calibrées au dixième de point près ? Ne l'ont-ils pas payé de leur enthousiasme, de leur esprit d'initiative, de leur passion, en voyant que la seule récompense de leurs efforts était le temps qu'on leur accordait pour travailler moins, lorsqu'ils ne demandaient qu'à pouvoir s'engager davantage ?

Il est donc temps que nous nous posions la question de la redéfinition du métier d'enseignant, que nous recherchions les moyens d'accroître la considération qui lui est due et de permettre aux professeurs de voir leurs efforts reconnus à la fin du mois par une augmentation substantielle de leur pouvoir d'achat.

Le livre vert proposé par la commission Pochard a élaboré un constat assez large de la condition enseignante aujourd'hui. Il définit des pistes et esquisse des solutions alternatives qui lui semblent pouvoir se dégager des nombreux entretiens et exercices de comparaison internationale qu'il a menés au cours des derniers mois. Il s'agit naturellement d'un travail mené en toute indépendance et dont les conclusions sont proposées au débat sans pour autant engager le gouvernement.

Le temps de la décision, sera en effet celui du livre blanc qui rassemblera les propositions du gouvernement pour faire avancer la condition enseignante. Je me donne trois mois pour parvenir à en définir le contenu et à le discuter avec les syndicats, que j'associerai prochainement à la définition du calendrier et de la méthode de travail qui sera la nôtre. J'aurai à cœur, naturellement, d'approfondir les grands thèmes ouverts par la commission Pochard autour de l'amélioration des conditions de travail, de la reconnaissance sociale et des évolutions de carrière.
Mais j'aurai une préoccupation centrale : celle de permettre aux enseignants d'améliorer substantiellement leur pouvoir d'achat en leur donnant la possibilité de travailler plus pour gagner plus, comme le Président de la République en a déjà offert la possibilité à tous les Français. Je rappelle qu'avec l'exonération fiscale et sociale des heures supplémentaires, ce sont près de 250 millions d'euros de pouvoir d'achat supplémentaire que nous libérons dès cette année pour les enseignants. Ces derniers auront d'ailleurs pu mesurer la réalité de cette nouvelle politique en faveur de leur pouvoir d'achat puisqu'un enseignant certifié effectuant deux heures supplémentaires par semaine verra ces deux heures lui rapporter 600 euros nets de plus par an par rapport à l'année dernière, grâce à l'exonération fiscale et à l'exemption de charges dont elles bénéficient.

Je suis convaincu que les syndicats enseignants mesurent le caractère historique des discussions que je veux ouvrir avec eux et qu'ils sauront les aborder avec une volonté de progresser aussi forte que la mienne. Nous avons là, en effet, une occasion de mener un dialogue social positif, fondé sur la négociation et sur l'accord.

J'ai pu vérifier, à l'occasion des discussions sur le premier degré et sur la réforme de la voie professionnelle, que les syndicats enseignants étaient non seulement ouverts au dialogue, mais aussi conscients de la nécessité d'avancer et de ma volonté de le faire.
Les enseignants doivent eux aussi être pleinement convaincus de ma détermination à améliorer leurs conditions de travail et d'existence. Je prends donc l'engagement de faire en sorte que les premiers effets des mesures sur lesquelles nous nous accorderons apparaissent dès la rentrée 2009 dans leur emploi du temps, dans leur établissement scolaire, et au bas de leur feuille de paie.

Mesdames et Messieurs,

Avec la suppression de la carte scolaire, la mise en place de deux heures quotidiennes d'accompagnement éducatif pour tous les collégiens de l'éducation prioritaire - et bientôt pour tous les élèves -, la suppression des cours du samedi matin dont nous prévoyons de réallouer les heures au profit des élèves en difficulté et la création de stages gratuits de remise à niveau durant les vacances scolaires pour les élèves de CM1 et de CM2 qui ne maîtrisent pas parfaitement les savoirs fondamentaux, nous avons fait la démonstration que l'Education nationale n'était pas cette structure immobile et désincarnée que se plaisent à caricaturer ses détracteurs. Nous devons à présent prouver que la Nation saura remercier ceux qui, chaque jour, font avancer son école.

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Message  rom Jeu 7 Fév - 21:41

Personnellement je ne remercie en aucune manière ceux qui chaque jour font avancer l'école vers un rendement économique et intellectuel qui nuira fortement a cette vielle structure.
Justifier une politique de l'éducation, par travaillez plus pour gagné plus réduit le métier d'enseignent un a travaille pour la rentabilité.
Partout on observe que moins de prof entraînent des dégradations dans le fonctionnement des classes, du prof... Et se n'est pas en le payant plus qu'il travaillera mieux !
Bref je trouve se discourt des plus péguant, et il confirme mes inquiétudes sur se que le gouvernement appelle le changement.
pale

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la casse de l'éducation Empty Les chefs d'établissement dénoncent les supprétions

Message  rom Jeu 7 Fév - 21:53

du Jeudi 7 février 2008

Les chefs d'établissement dénoncent les conséquences des suppressions de postes


Les chefs d'établissement du SNPDEN-Unsa, majoritaire, ont "dénoncé" jeudi dans un communiqué les conséquences concrètes des milliers de suppressions de postes pour la rentrée 2008, refusant d'être "tenus pour responsables des difficultés d'organisation des enseignements".

Le SNPDEN a assuré qu'il "n'acceptera pas que les personnels de direction soient tenus pour responsables des difficultés d'organisation des enseignements, ainsi que de l'impossibilité de construire, sur plusieurs années, de vrais projets d'établissement".

Depuis janvier, les établissements reçoivent leur "dotation horaire globale", c'est-à-dire le nombre de postes par discipline dont ils disposent pour la rentrée et apprennent dans quelle mesure ils sont concernés par les 11.200 suppressions de postes prévus au budget 2008.

Ces "dotations horaires (...) ne permettront pas de développer l'autonomie pédagogique, contrairement à ce que recommande la commission Pochard" sur l'évolution du métier enseignant, dont le rapport a été remis lundi au ministre de l'Education Xavier Darcos.

"Ces dotations privent de sens les contrats d'objectifs que les collèges et lycées doivent passer avec les académies", a-t-il encore prévenu, regrettant que "les heures consacrées aux projets constituent de manière générale une variable d'ajustement".

Le syndicat a enfin protesté contre "les délais de préparation imposés" pour la rentrée, évoquant "parfois moins de trois semaines", qui selon lui "ne permettent pas ni une concertation satisfaisante des équipes pédagogiques ni un véritable échange avec les services académiques".

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la casse de l'éducation Empty sa bouge sur paris le 15 février

Message  rom Jeu 7 Fév - 21:58

du Jeudi 7 février 2008
info AFP
Appel à la grève dans l'Education le 15 février en région parisienne


Une intersyndicale a appelé jeudi les personnels de l'Education nationale à la grève le vendredi 15 février, en région parisienne, pour protester contre les suppressions de postes et la "dégradation des conditions de travail".

Treize syndicats du secondaire (FSU, CFDT, CGT et Sud) ont appelé dans un communiqué à réclamer "une autre rentrée 2008", ainsi que "de vraies négociations sur la revalorisation et l'avenir" des métiers de l'Education.

"Pour les académies Paris, Créteil et Versailles, cette rentrée s'annonce particulièrement sombre avec la suppression de près de 1.400 emplois d'enseignants en lycée et collège, auxquels il faut ajouter 122 suppressions d'emplois administratifs, 32 emplois de MI-SE (surveillants)", ont expliqué ces organisations.

Elles ont également dénoncé "le poids des heures supplémentaires" induisant selon elle "une nouvelle aggravation" des conditions de travail des enseignants et des "conditions d'étude des jeunes".

"Pour arriver à supprimer autant d'emplois il faut toucher au coeur du système, à nos services, aux horaires des élèves à la nature même de nos enseignements", ont-elles constaté, assurant que ces éléments étaient contenus dans le rapport de la commission Pochard sur l'évolution du métier d'enseignant, remis lundi au ministre de l'Education Xavier Darcos.

Les sections franciliennes du Snes-FSU, de la CGT Educ'action et du Snuep-FSU (enseignement professionnel), les sections Val d'Oise et Paris de Sud-Education, le Sgen-CFDT Paris, le Snics-FSU (infirmières) Paris ont lancé cet appel commun.

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la casse de l'éducation Empty Et voila sa commence la "préssion des lobbys"

Message  rom Jeu 7 Fév - 22:04

Audit sur les manuels d'économie: le Snes-FSU craint la "pression des lobbys"


Le Snes-FSU, majoritaire au lycée, a mis en garde jeudi, dans un communiqué, contre une "pression des lobbys" sur la commission chargée de réaliser un audit sur les programmes et les manuels de sciences économiques et sociales (SES) au lycée.

Le syndicat a mis en garde "contre toute tentative de réécriture (des programmes) sous la pression des lobbys".

Il a expliqué sa crainte que le travail de la commission, présidée par Robert Guesnerie, professeur au collège de France, n'ait une "approche des SES (...) plus proche des souhaits du Medef", et recommande de "réduire la part du programme occupée par la sociologie".

La commission, composée entre autres d'universitaires, d'un membre de l'Association des professeurs de sciences économiques et sociales (Apses) et de Michel Pébereau, président du conseil d'administration de la BNP, a été installée mardi par le ministre de l'Education.

Outre examiner "le contenu des manuels de sciences économiques et sociales au lycée", elle doit réfléchir sur "la pertinence et la cohérence des objectifs et des contenus des programmes de SES (...) au regard à la fois des exigences de formation de citoyens éclairés et de la préparation à des études supérieures relevant de ce champ de connaissances", selon le ministère.

En reconnaissant "la nécessité de revoir périodiquement les programmes", le Snes-FSU a regretté qu'un seul enseignant du secondaire figure parmi les membres de la commission, demandant que "si les programmes sont réécrits, ils le soient par un groupe d'experts équilibré ne laissant aucune place aux groupes de pression".

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la casse de l'éducation Empty le plan banlieue

Message  rom Jeu 7 Fév - 22:10

Propositions de Jego (UMP) pour le Plan banlieue : "Education et emploi"
06.02.08 le monde



Le porte-parole de l'UMP, Yves Jego, a indiqué mercredi avoir fait des propositions pour "nourrir le plan banlieue", l'une des principales promesses de campagne de Nicolas Sarkozy, qui s'appuient sur "l'éducation et l'emploi".

M. Sarkozy dévoilera vendredi ce plan élaboré sur fond de désaccords entre les ministres Christine Boutin et Fadela Amara.




Le député-maire de Seine-et-Marne a indiqué à l'AFP qu'il avait détaillé ses propositions dans une note à M. Sarkozy et à la secrétaire d'Etat à la Ville.

Selon M. Jego, ces propositions sont une "contribution pour nourrir" le plan "Espoir banlieue", dont Mme Amara avait tracé les grandes lignes le 22 janvier à Vaulx-en-Velin (Rhône).

M. Jego a expliqué qu'il l'avait présentée à M. Sarkozy "de (sa) propre initiative". "J'espère que le président va faire un mix de toutes (ses) propositions faites en complémentarité et en parfaite transparence avec Fadela Amara". "Il n'y a pas de concurrence", a-t-il ajouté.

Contactée par l'AFP, Mme Amara, n'était pas immédiatement joignable mercredi.

Cette contribution s'appuie sur "deux axes majeurs, l'employabilité et la réussite éducative des jeunes", a expliqué M. Jego.

Pour la formation des jeunes, il propose de "nouvelles formes de contrats aidés par l'Etat et les Régions, par exemple une forme de contrat d'autonomie pour permettre aux jeunes en formation d'être rémunérés".

La formation pourrait se faire dans le cadre de "l'école de la deuxième chance par exemple". La France en compte 32, M. Jego propose d'en ouvrir 250, dans les locaux de l'Education nationale et employant des enseignants en activité (heures supplémentaires) ou de jeunes retraités de l'Education nationale.

Pour favoriser la "réussite éducative", le "plan Jego" prévoit d'équiper tous les établissements scolaires (tous niveaux) des quartiers "de tableaux blancs électroniques "permettant aux enseignants "de faire leurs cours via internet".

M. Jego propose par ailleurs des "internats de réussite éducative" pour la prise en charge à tous les niveaux (primaire et secondaire) des enfants "en décrochage scolaire". Selon lui, cette mesure "ne peut se faire que sur la base du volontariat".

Il propose une "répartition des enfants dans les écoles à l'échelon d'une agglomération, par un système de transports en commun favorisant la mobilité et la mixité scolaires pour éviter les classes ghetto".

Pour stimuler l'activité et l'emploi dans les quartiers, M. Jego propose de construire une centaine "d'hôtels d'entreprises permettant d'accueillir bureaux et ateliers pour ramener l'activité au coeur des quartiers".

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la casse de l'éducation Empty Programme de l’école primaire : Politique du secret ou fait

Message  rom Mer 20 Fév - 3:07

Programme de l’école primaire : Politique du secret ou fait du prince ?

Les contenus d’enseignement et les programmes de l’école constituent un enjeu décisif. Leur évolution nécessite de faire confiance aux enseignants, de s’appuyer sur leur travail et leur expérience professionnelle, même s’il appartient bien à la nation de fixer les exigences de l’école.

L’élaboration des programmes nécessite transparence, écoute. C’est d’ailleurs ce qu’annonce le site du ministère à la page* « Elaboration d’un programme » qui précise les différentes phases d’élaboration d’un programme d’enseignement : « décision du ministre, mise en place d’un groupe permettant de disposer d’une diversité et d’une complémentarité des expertises : formateurs des IUFM, enseignants de terrain,.... ».

Cette méthode présentée par le site du ministère est à l’opposé de celle qu’il met en oeuvre. Les propositions ont été concoctées dans le secret des cabinets ministériels. On ignore tout des experts consultés, des personnels entendus. La voix des enseignants est ignorée comme celle des syndicats et des associations professionnelles.

Faut-il s’attendre à un document d’une trentaine de pages avec la suppression de certains domaines de connaissances, à un ajout de nouvelles disciplines, à une évolution des horaires ? Faut-il s’attendre à des annonces aussi préparées que celle qui a consisté à demander de confier la mémoire d’un enfant juif à chaque élève de CM2 ? Imposer des modalités pédagogiques, de plus largement controversées, remet en cause la liberté pédagogique et la confiance que le ministère prétend accorder aux enseignants. Le recentrage sur « les fondamentaux » traduit une volonté de réduire les missions de l’école qui ne peut qu’accentuer les inégalités scolaires.

Le SNUipp dénonce la politique du secret ou du fait du prince utilisée actuellement. Elle est incompatible avec l’élaboration de programmes qui constituent à la fois un engagement devant les parents d’élèves, mais aussi un outil professionnel pour les enseignants.

Le SNUipp demande qu’un bilan approfondi soit effectué de la mise en place des programmes 2002, qu’une véritable consultation soit organisée pour permettre de recueillir l’avis et les propositions des enseignants, que des documents d’accompagnement soient élaborés et que des actions de formation soient mises en oeuvre.

Paris, le 19 février 2008

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la casse de l'éducation Empty chantons la marseillaise en classe

Message  rom Ven 22 Fév - 20:00

D'obscurs projets pour l'Education Nationale

Paris, le 16 Février 2008.

voici un discours de l'unl qui est assez alarment

L’UNL juge extrêmement inquiétants les derniers propos de Nicolas Sarkozy concernant le retour d’un enseignement de la morale et la définition par les élus des programmes scolaires. Les implications de cette déclaration et la conception même de l’Ecole qu'elles révèlent font naître de profondes interrogations. Les lycéens n’accepteront pas que l’Education Nationale devienne un lieu de propagande.

Le Président a souhaité hier le retour d’une « instruction civique et morale » dans les programmes, regrettant la disparition de ce type d’enseignement. Ces leçons de morale nouvelle version auraient notamment pour but « l'affirmation des valeurs morales, l'énonciation de règles de comportements applicables à tous » et passeraient par le retour en force de symboles comme le drapeau tricolore et l’hymne national à l’écoute duquel les élèves devraient « se lever ».
L’UNL est interloquée par ces déclarations qui témoignent davantage d’une volonté de réhabiliter des pratiques passéistes que d’une véritable volonté d’innovation éducative. Alors même que les heures d’ECJS au lycée sont encore trop souvent sacrifiées en raison de programmes surchargés. Va-t-on vers une Ecole qui n’aurait plus pour mission de former des citoyens capables de faire preuve d’esprit critique mais uniquement des patriotes aptes à apprendre et réciter les valeurs républicaines ?
Notons que c’est dans le cadre de cette instruction morale que s’inscrirait la proposition de « confier la mémoire » d’enfants victimes de la Shoah, uniquement français, à des élèves de CM2. Après l’initiative douteuse de la lecture aux lycéens de la lettre de Guy Môquet, il s’agit d’une nouvelle aberration qui démontre une impressionnante méconnaissance de la manière dont la mémoire de la Seconde Guerre Mondiale et de ses aspects les plus tragiques est abordée au cours de la scolarité.
Dans le même temps, le Président de la République a également affirmé que c’est aux élus de « déterminer ce qui mérite d'être étudié par les élèves » et que les programmes scolaires « constituent un sujet de débat politique ». Nicolas Sarkozy envisage-t-il de confier désormais aux majorités politiques successives la tâche de sélectionner le contenu des enseignements dispensés aux élèves ?
L’UNL demande des clarifications au plus vite sur les véritables intentions du Président de la République et sera particulièrement vigilante pour éviter que le Service Public d’Education ne soit transformé en porte-voix de valeurs rétrogrades ou en lieu de propagande politique.




Floréale Mangin
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la casse de l'éducation Empty retour en arrière

Message  rom Ven 22 Fév - 22:00

Programme du premier degré : Quadrature du cercle et retour en arrière
Avec l’annonce du recentrage sur les « fondamentaux », le projet de programme du premier degré présenté par le Ministre de l’Education Nationale, est marqué par un alourdissement des programmes, alors que le temps d’enseignement hebdomadaire sera réduit de deux heures à la rentrée prochaine.

En mathématiques et en français, les programmes sont alourdis avec la réintroduction du futur antérieur et du passé antérieur, la multiplication des nombres décimaux, la division décimale, l’étude du cylindre et du prisme, la longueur du cercle, le volume du pavé, l’introduction d’une première langue vivante au CP. De même s’ajoute l’éducation au développement durable, l’histoire de l’art et... une heure hebdomadaire d’enseignement en Education Physique et Sportive.

Le Ministre envisage-t-il par conséquent de réduire considérablement l’enseignement de l’histoire, de la géographie, des sciences, de l’éducation artistique et de transférer leur enseignement dans le cadre de l’accompagnement éducatif ?

Qui peut croire que le retour aux maximes moralistes telles « La liberté de l’un s’arrête où commence celle d’autrui » peut permettre de construire des règles de vie collective dans la classe.

Si le SNUipp est favorable au principe d’évaluations qui aident véritablement les élèves, il s’opposera à la publication des résultats école par école qui viserait à les mettre en concurrence.

Le projet de programme réduit le plus souvent l’acte d’enseigner à la mise en place d’automatismes et à la mémorisation. Enseigner consiste aussi à développer la curiosité de l’élève, à lui permettre de découvrir des notions nouvelles, de faire une place à l’erreur et de structurer des connaissances.

Le projet privilégie une vision mécanique des apprentissages. Il constitue, en l’état, un retour en arrière qui fait fi de l’expérience des enseignants et des travaux de recherche pédagogique.

L’école de la blouse grise et du bonnet d’âne serait-elle de retour rue de Grenelle ?

Paris, le 21 février 2008

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