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Message  rom Sam 2 Fév - 19:45

Tchad: N'Djamena tombée aux mains des rebelles, Deby résiste à la présidence

02 février 15:22 - N'DJAMENA (AFP) - Les rebelles tchadiens se sont emparés samedi matin de la capitale N'Djamena après seulement trois heures d'affrontements avec les troupes gouvernementales, mais le président Idriss Deby Itno résistait toujours en début d'après-midi depuis le palais présidentiel.

Le président Deby, encerclé dans la présidence à N'Djamena par les rebelles, peut partir s'il le désire, a affirmé samedi à l'AFP un responsable de la rébellion.

"On suppose que Deby est dedans (la présidence). S'il veut partir nous n'y voyons pas de problème" a déclaré Abakar Tollimi lors d'un entretien par téléphone satellitaire.

Le président a essayé à la mi-journée de desserrer l'étau de la rébellion qui l'encercle en faisant tirer des chars, a-t-on appris de source militaire. Un journaliste de l'AFP avait auparavant constaté des combats dans le secteur de la présidence, après quelques heures de relative accalmie.

"Toute la ville est entre les mains des rebelles. Il n'y a plus que des combats de nettoyage", indiquait une autre source militaire militaire en fin de matinée.

Selon des témoins, dans certains quartiers, la population a accueilli par des cris de joie l'arrivée des rebelles, qui circulaient dans des pick-up camouflés, vêtus de treillis vert olive et portant des brassards blancs.


Idriss Deby le 4 novembre 2007 à N'Djamena

AFP - Issouf Sanogo
Des pillages ont été constatés dès leur arrivée, selon des responsables de services de sécurité d'organismes internationaux. D'autres témoins affirment que les prisonniers de la maison d'arrêt de N'Djamena ont été libérés.

Le pouvoir n'a communiqué que via son ministre des Affaires étrangères, Amad Allam-Mi, soucieux de minimiser l'avancée des rebelles en marge du sommet de l'Union africaine (UA), à Addis Abeba.

"J'ai parlé avec la présidence", a-t-il déclaré. "Ils m'ont assuré que la situation était bien sous contrôle. Il y a dans la ville des accrochages mais pas de combats de grande échelle."

Selon une source militaire française, environ 2.000 rebelles avaient pénétré dans la capitale à bord de 4X4, équipés de mitrailleuses, lance-roquettes et Kalachnikov.

"Deby et ses troupes sont en débandade. Il va tomber aujourd'hui (samedi) c'est sûr", avait affirmé Abakar Tollimi, l'un des chefs de l'alliance formée depuis la mi-décembre des trois principales rébellions tchadiennes.

Depuis lundi, une colonne rebelle composée de quelque 300 pick-up pouvant transporter dix à quinze hommes chacun a traversé le Tchad sur 800 km à partir du Soudan. Leur progression n'avait pas rencontré de résistance jusqu'à vendredi vers la localité de Massaguet, à 50 km au nord-est de la capitale, où l'ANT était allée vainement tenter de la bloquer avec à sa tête le président Deby.

Le chef d'état-major de l'armée tchadienne Daoud Soumaïn aurait été tué vendredi à Massaguet, selon une source militaire tchadienne. Les belligérants n'ont diffusé aucun autre bilan des combats.


Hervé Morin à bord d'un hélicoptère le 31 décembre 2007 dans le sud duTchad

AFP/Archives - Fred Dufour
Le ministère français des Affaires étrangères, qui "condamne fermement la tentative de prise du pouvoir par la force", a par ailleurs appelé les 1.500 résidents français dans le pays, dont 85% sont à N'Djamena, à "s'abriter dans leurs habitations".

Quelque 700 ressortissants français et étrangers pourraient commencer à être évacués dès samedi après-midi, a-t-il indiqué, précisant avoir dépêché dans la nuit une équipe de renfort "de neuf personnes accompagnées de matériel médical et de moyens de communication".

"Pour le moment, on est bloqués à l'hôtel, on n'a pas le droit de sortir. Il y a l'armée française qui nous protège", a indiqué à la radio RMC André, un Français vivant dans le centre de la capitale.

Un Airbus de l'armée de l'air est attendu à N'Djamena en fin de journée.

Selon l'état-major des armées, 150 soldats français sont arrivés samedi matin de Libreville, portant à 1.450 le nombre des soldats français au Tchad dans le cadre du dispositif Epervier, présent depuis 1986 dans le pays et qui compte 1.100 hommes.

Le président Nicolas Sarkozy s'est "entretenu longuement avec le président Deby", a par ailleurs déclaré le porte-parole de l'Elysée David Martinon.

La chute de N'Djamena intervient alors que doit être lancée la force européenne dans l'est du Tchad et en Centrafrique (Eufor), censée protéger un total de 450.000 réfugiés du Darfour (ouest du Soudan) et déplacés tchadiens et centrafricains.

Plusieurs experts, ainsi que les autorités tchadiennes, estiment que le Soudan, parrain des rebelles tchadiens, les a incités à attaquer pour perturber ce déploiement.

Samedi, l'UA a "condamné" l'attaque, et mandaté le président congolais Denis Sassou Nguesso et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pour "trouver une solution négociée" à la crise.

rom
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Message  rom Sam 2 Fév - 23:23

Cette histoire est très "intéressante" et surtout très triste sur la fin.
On voit que la France soutien et soutenait un président corrompu, les mains ensanglanté, non respectueux des droits de l'homme.


L'Histoire

Le Tchad, indépendant depuis 1960 a connu une histoire coloniale assez courte (moins de 80 ans) puisque les premières expéditions françaises dans la région du lac Tchad datent de la fin du siècle dernier (Mission Maistre relatée par P. Brunache dans Le centre de l'Afrique, autour du Tchad, Paris, 1894). Le statut de colonie, comme partie de l'Afrique équatoriale française, ne date que de 1910. Le peuplement du Tchad est très ancien, en particulier dans la région du lac Tchad. Son histoire est marquée par l'arrivée de populations berbères au VIIIe siècle puis de l'Islam au XIe siècle. Entre le XVIe siècle et la colonisation, trois royaumes importants ont prospéré dans cette région : Kanem-Bornu, Baguirmi et Ouaddaï. Ces états restèrent centrés sur les zones sahélienne et tropicale. Après une courte domination musulmane à la fin du XIXe siècle, les incursions française se multiplièrent. La forme actuelle du pays, réunissant au sein d'un même état les nomades musulmans du nord et les cultivateur animistes (ou chrétiens aujourd'hui) du sud est donc largement un héritage colonial.


L'histoire ancienne
Le premier royaume connu dans la région est le Kanem, qui prit son essor à la fin du XIe siècle, sous la dynastie des Sefawad. Les relations commerciales avec le nord du continent et la conversion des mai (souverains) vers l'an 1100 répandirent l'islam dans toute la sous-région. Le Kanem possédait une armée forte et entraînée, un réseau de fonctionnaires chargés de maintenir l'ordre et de prélever les impôts jusque dans les régions lointaines, et une économie prospère. Mais des querelles de pouvoir et des dissensions religieuses affaiblirent l'empire. Les Boulalas, vassaux du Kanem, en profitèrent pour se révolter. Au XIVe siècle, les attaques répétées des Arabes obligèrent les Sefawad à fuir le Kanem. Au XVe siècle, la dynastie des Sefawad constitua un nouvel empire, à l'ouest du lac, dans le Bornou. Les troupes du mai Idriss (1497-1519) envahirent l'ancien Kanem et l'intégrèrent à l'empire. Celui-ci s'étendait de Kano jusqu'au Darfour. Le Kanem-Bornou vivait du commerce, notamment de la traite des esclaves avec l'Arabie. Les guerres de conquête servaient de prétexte aux Bornouans pour capturer les «infidèles», les hommes et surtout les femmes et les enfants, très demandés sur tous les marchés du Moyen-Orient. Les femmes, en particulier, avaient la réputation d'être d'excellentes ménagères et des cuisinières exceptionnelles

Histoire politique
Après la seconde guerre mondiale, se développent des institutions de la représentativité populaire et cela donna naissance aux partis politiques d'ou l'autodétermination. Des l'autodétermination, l'histoire politique du Tchad se trouve décrite dans le règne de six régimes successives dont nous passerons en revue dans les prochaines lignes.

Le règne de Gata Tombalbaye

Le régime de Tombalbaye commence avec l'opposition entre RDAistes (Rassemblement Démocratique Africain) et PPTistes (Parti Progressiste Tchadien). Les rarissimes intellectuels du nord s'estimaient victimes de discrimination de la part du PPT a majorité sudiste au pouvoir. Pour s'attirer des amis, les hommes politique du nord orientèrent le débat de façon a ce qu'on croit qu'ils avaient pour ambition de défendre leur liberté de religion contre le pouvoir chrétien. C'est ainsi qu'en Octobre 1965, les habitants de Mangalme, région située au nord, ont assassine plusieurs fonctionnaires sudistes de la ville sous le prétexte qu'il payait d'impôts très élevés a un pouvoir sudiste. Le 22 Juin 1966, le FROLINAT (Front de Libération Nationale) voit le jour comme une rébellion des nordistes. Bien qu'il ait deux fronts nord sud, il ne s'agissait en fait que de coalition fragiles, car plusieurs hommes ayant des ambitions parfois opposées se mirent ensemble par le concours des circonstances politiques, comme d'abord éliminer l'ennemi ensuite voir. Au début des années 1970, le président Tombalbaye suspecta son plus proche entourage de préparer un coup d'état contre lui. Cette suspicion le poussa a changer son parti PPT en MNRCS (Mouvement National pour la Révolution Culturelle et Sociale) et les suspectes a majorité des militaires furent emprisonnes. Constatant que les sudistes se divisent, Habré et Goukouni fondent ComFAN (Commandement des Forces Armées du Nord). Le 21 Avril 1974, le médecin Allemand Christophe Staewen, deux coopérants Français Marc Combe et madame Françoise Claustre devinrent otage dans la région de Bardai. Le gouvernement Français se trouvait oblige de soutenir Habré espérant la libération des otages. En réaction a cela, les pays Arabes sous le leadership de la Libye supportèrent Goukouni. Cependant, les militaires sudistes emprisonnes firent un coup d'état le 13 Avril 1975. Le pouvoir devint militaire a travers le CSM (Conseil Supérieur Militaire) organe exécutif avec le général Félix Malloum comme président.

Le règne de Felix Malloum

Le Général Malloum avait choisi Habré comme premier ministre espérant séduire les nordistes, mais Habré lui même ne s'en satisfaisait pas, car il n'avait que des attitudes méprisantes a l'endroit du président par exemple, il saluait le président avec une main en poche et ne se présentait parfois pas a certaines cérémonies officielles, entre autres celle de présentation des vœux du nouvel an. Habré a même été instigateur d'un génocide au lycée Félix Éboué lorsque chaque élève nordiste avait reçu la mission de tuer au moins un de ses camarade originaire du sud et Goukouni lui vint au secours. Il y avait plusieurs conférences de paix donne au Soudan sans succès. Il y eut deux conférences a Kano et la deuxième de celles ci donna naissance au GUNT (Gouvernement d'Union Nationale de Transition). Goukouni fut fait président du GUNT et Habré ministre de la défense. Felix Malloum décida de se retirer définitivement de la scène politique et trouva refuge au Nigeria ou il jouit d'une paisible retraite.

Le règne de Lol Mahamat Choa

Le règne de Mahamat Choa fut court et eut lieu lorsque les chefs des factions en guerres se rendirent a la conférence du Nigeria a travers laquelle le GUNT vit le jour.

Le règne de Goukouni Waddeye

Goukouni fut fait président du GUNT qui vit le jour le 10 Novembre 1979. Malloum prit sa retraite et se rendit au Nigeria, Habré devint ministre de la défense. Le 21 Mars 1980, le ministre mécontent de la défense déclara la guerre aux forces loyales au GUNT a travers son armée secrète qu'il avait pourtant promis de démanteler les fameux FAN. Le GUNT fut vainqueur de ce combat fratricide mais s'ouvrit a l'influence totale de la Libye. Habré et ses combattants s'en fuirent en Décembre 1980 a Kousseri au Cameroun. Mais Habré revint en Juin 1982 pour chasser Goukouni du pouvoir et s'autoproclama président de la république du Tchad. Le défaitiste Goukouni Waddeye s'en fuit en Algérie ou il continue de nourrir des ambitions politiques pour ce pays qui a tant souffert.

Le règne d'Hissein Habre

Il fut soutenu par la France et arriva au pouvoir en Juin 1982 apres un combat tres sanglant. Mais puis qu'Habre est l'homme qui a orchestre le génocide contre les sudistes du lycee Felix Eboue de 1979, le sud décida de faire sécession qu'a l'accepter comme chef et la république du sud fut commandée par Kamougue. La seule façon pour Habre de devenir le président du Tchad tout entier fut d'instaurer la dictature. En effet, son système est base sur la metrise du renseignement, l'entière main mise sur les services financiers et l'intégration des FANT dans le pouvoir. Il s'agissait d'un regime de parti unique. En realite, c'est la rebellion FAN qui devenait civile et prit le nom UNIR (Union Nationale pour l'Indépendance et la Révolution). Les directions de la douane, de la trésorerie et de l'amortissement ne recevaient d'ordre que de la présidence et le ministre de tutelle n'avait qu'un statut de regnant. La DDS (Direction de la Documentation et de la Sécurité) avait pour but d'espionner a travers trois sous services qui etaient la SIP, la MPR et les RG. Le SIP (Service d'Investigations de la Presidence) espionnait a travers le conseiller des affaires culturelles des ambassades les opposants politiques établis a l'étranger. La MPR (Milice Populaire et Révolutionnaire) avait pour mission de rentrer dans des milieux populaires et recolter te renseignement. Les RG (Renseignements Généraux) avaient pour fonction de veiller a des ecoutes telephoniques et la violation du secret des correspondances. Les FANT (Forces Armees Nationales du Tchad) se chargeaient de la grande repression sur l'etendue du territoire. La MT (Mission Terroriste) se chargeait de la repression a l'interieur et le BSIR (Bureau Special d'Intervention Rapide) de la repression a l'etranger. La SP (Securite Presidentielle) veillait a la securite du president et beneficiait d'une immunite totale. La MT, le BSIR et la SP ne recrutait que des Zaghawas et Gouranes. En 1984, les FANT s'en allerent tuer les Codos du sud. En huit ans de regne, habre, a tue environ 40000 morts. Il s'en fuit le premier Decembre 1990 du palais presidentiel pour faire place a Idriss Deby. Hissein Habre vit jusqu'ici un asile paisible ou il ne se sent pas inquiete alors que plusieurs Tchadiens contraints de quitter leur pays a cause de discriminations ethniques sont encore mal acceptes ailleurs.

Le regne d'Idriss Deby

Il est arrive au pouvoir le premier Decembre 1990 apres avoir ete chef militaire pendant et de rebellion, c'est pourquoi il convient de parler de as carriere militaire.

Deby, le militaire

Il a oeuvre sans doute a l'entrainement des ComFAN qui aient commis trop de massacres en 1982 lorsqu'ils arrivent au pouvoir, Habre fut le penseur du régime de 1982 a 1990 et Deby le bras arme. Pour preuve lorsque les FANT sous le commandement de Deby investissent le terrain des codos au début des années 80s chacun sait que Deby lui meme que mit au chevet du bataillon. Le même Deby fit la même chose lors de la tuerie des Adjarai fideles a l'idéologie du MOSANAT (Mouvement Du Salut National). Malgre ses mains rougies de sang, Deby eut l'audace de devenir un chef politique, et la question a se poser c'est la façon dont il s'en ait pris.

Deby, le leader politique.

Tout d'abord, la France s'ingère encore dans des questions internes du Tchad et prétend même donner des leçons. Lorsque Habre devint indésirable pour la France, il savait qu'il ne resterait plus longtemps au pouvoir et en autocrate averti, il décida de choisir son successeur, ce fut Deby. Il fallut donc prétendre qu'il eut un coup d'etat manque afin que Deby aille se préparer militairement au Soudan en Avril 1989. Deby n'eut vraiment pas assez de temps de concevoir un programme politique, c'est pourquoi il choisit celui qu'il concut plutot avec son predecesseur. Il changea quelques noms pour des raisons demogogiques autoour de Deby, l'on remarque qu'il n'apprecie pas de debattre et c'est la raison pour laquelle l'opposition est toujours obligee de s'armer. Au debut des annees 90s, on peut citer le MDD de Moussa Medela, le FAIDT de Zakaria Garba, les FARF de du legendaire Laokein Barde, etc. Deby et ses compagnons d'armes usurpaient la fonction des juges et policiers car ils arretaient et tuaient sans raison formelles mais bien arbitraires, il n'eut en general que de tuerie et tres peu de plaintes en justice. Les victimes furent des journalistes, les représentants des associations des droits de l'homme et des milliers de personnes non célèbres. Je vous fais remarquer que lors de l'assassinat du vice président tchadien de la ligue des droits de l'homme, le juge Behidi, il etait dit a l'avocat du defunt, maitre Gomez, que les suspectes qui etaient arrete pour des raisons mediatiques avaient fuit. Les tentative de paix ont eu lieu a travers la CNS (Conference Nationale Souveraine) le 15 Janvier 1993, mais ce qui fut etonnant est que le president autoproclame se sentait au dessus du premier ministre qui lui devait sa legitimite a la CNS. C'est ainsi que le premier ministre de transition et son ministre de finances ait ete limoges parce qu'ils voulaient gouverner de facon independante. La connaissance insuffisante du Tchad fait courrir de nombreux risques a des Tchadiens fuyant l'oppression pour vivre ailleurs, car certains pays font des extraditions sans savoir qu'ils livrent des gens a des executions sommaires. C'est ainsi que l'extradition si ce n'est d'Abas Koty du Cameroun, de Bichara Chaibo du Togo, du colonel Mahamat Fadil du Niger, de Goukouni Guet du Nigeria vers le Tchad n'aient conduit qu'a l'execution sommaire des extrades. La plupart des membres des FARF et leurs sympathisants ont tous ete tues en Octobre 1998 a travers un linchage inhumain, ce qui prouve encore bien que pour Deby, il n'y a de solution a tout que par des armes et le développement économique du pays n'est pas une priorité. Il n'y a pas de doute que la puissante rébellion du MDJT (Mouvement pour la Démocratie et la Justice au Tchad) avec pour chef fait des revendications dans le nord du pays. Autant il est clair que le gouvernement ait reçu le premier Juin de l'an 2000 une importante somme de 25 millions de Dollard comme avance sur les recettes pétrolières. Ce qui s'est tristement passe est que le président ait utilise cette argent pour acheter des armes contre la rebellion nordique dont le gouvernement nie l'influence au lieu de négocier la paix comme par exemple en Macédoine. Une partie a servi a l'enrichissement personnel du président de la république. Mais pour eviter tout soupcons, le president a fait imprimer des faux billets de banque dont une partie a ete remis a la CotonChad pour le payement des cotonculteurs et le reste a ete distribue par voie illicite dans l'économie de la région. C'est ainsi que le baux frere du président, le général commandant de la garde présidentielle Youssouf Boy et l'aide de camp du président avaient ete arrête avec une importante somme d'argent en faux billets dans le nord du Cameroon. Par ailleurs, le conseiller du président Hassan Fadoul avait aussi été arrête commettant le même crime financier. Un peuple politiquement mur comme le Chad a certainement renie ce president, mais a la surprise generale, il a fait des manipulations frauduleuses aux elections du 20 Mai 2001 au point d'etre elu avec un suffrage de 67 pourcent.

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Message  rom Sam 2 Fév - 23:44

Idriss Déby est arrivé au pouvoir en renversant son prédécesseur Hissène Habré en 1990 (dont les crimes devenaient trop difficiles à cacher, même pour la France), avec l’aide des services de renseignements et de l’armée française qui dispose là-bas de 1100 hommes de la force Epervier.

Idriss Déby a été conseiller militaire et Chef d’État-major sous le régime Habré, et à ce titre a dû au moins entendre parler des tortures infligées aux opposants et défenseurs des droits de l’homme, ainsi que des massacres perpétrés contre les populations du sud du pays.

Idriss Déby a été réélu en 1996 et 2001, les deux fois dans des conditions pour le moins suspectes. Mais pour Paris, il représente un moindre mal comparé à la coalition de factions rebelles qui luttent contre lui. Les gouvernements français successifs ont donc maintenu l’accord de coopération militaire technique signé en 1976, et les soldats français sont intervenus à différentes occasions pour protéger le président tchadien, la dernière intervention datant de mars 2006.

Etat exportateur de pétrole depuis 2003, le Tchad reste cependant l’un des pays les plus pauvres du monde et est considéré comme l’un des plus corrompus. La Banque Mondiale avait en effet entrepris de financer la construction d’un oléoduc reliant le Tchad au Cameroun, mais suite au non respect des accords de redistribution des revenus du pétrole et à l’appropriation illégale d’une très grande partie de ces revenus par le président tchadien, l’organisme financier international s’est retiré du projet. Désormais les revenus pétroliers du Tchad sont gérés directement par le gouvernement de ce pays et par les multinationales Exxon-Mobil / Chevron-Texaco (États-Unis) et Pétronas (Malaisie) qui en garantissent l’exploitation.

Le Tchad est donc l’un des pays les plus corrompus de la planète, mais cela n’a pas empêché le gouvernement français, l’année dernière, d’assigner 130 millions d’euro pour le développement du Tchad pour la période 2006-2010 qui s’ajoutent aux 30 millions euro d’aide budgétaire octroyée dans le cadre du Fonds européen de développement. Les intérêts français dans ce pays doivent donc être considérables.

En ce qui concerne l’intervention du président Déby sur la protection des enfants, je rappelle que les Nations Unies ont dénoncé l’utilisation d’enfants soldats dans les rangs de l’armée tchadienne et des milices dans les combats contre la rébellion dans l’est du pays. Il semble par ailleurs que ces garçons soient recrutés dans les camps de réfugiés provenant du Darfour. Après avoir d’abord nié cette réalité le gouvernement d’Idriss Déby vient de confirmer la démobilisation de plus de 300 enfants de l’Armée nationale.

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Message  rom Sam 2 Fév - 23:49

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Message  rom Dim 3 Fév - 0:02

Trente ans d'alternance violente au Tchad: le syndrome Toyota
Par Pierre Haski (Rue89) 15H03 02/02/2008
texte trouvé sur http://www.rue89.com
Ma première rencontre avec un responsable politique tchadien remonte à 1981: j'allais interviewer pour Libération Ahmat Acyl, ministre des Affaires étrangères, réputé "pro-Libyen", du gouvernement de N'Djaména. Je le trouvais dans sa chambre d'hôtel parisien, en train de visionner un discours du Général de Gaulle. Une fois fini, il se tourna vers moi et s'exclama: "De Gaulle, ça c'était un chef! Notez bien ça, Libération". Ahmat Acyl connut une fin tragique: en 1983, il fut décapité par l'hélice d'un petit avion alors qu'il s'était imprudemment penché pour ramasser sa babouche (version officielle).

Quelques mois après cette rencontre parisienne, le président tchadien Goukouni Weddeye s'apprêtait à venir pour la première fois à Paris dans le cadre d'un rapprochement esquissé par François Mitterrand, un geste peu aprécié par la Libye de Kadhafi. Quelques jours avant ce voyage, aux environs de 19h00, une dépèche AFP annonça qu'une "colonne pro-libyenne" avait pris N'Djaména. A l'époque, les communications téléphoniques avec N'Djaména s'interrompaient à... 19h00, pour ne reprendre que 12 heures plus tard, à 7h00 du matin. Impossible, donc, de vérifier cette information, qui fit la Une des journaux du lendemain, et se révéla fausse. Il s'agissait d'une intox des réseaux Foccart, qu'on n'appelait pas encore la "Françafrique", soucieux de saboter les premiers pas du gouvernement de gauche en Afrique...

Une colonne rebelle à N'Djaména

Un quart de siècle plus tard, c'est une autre colonne rebelle, bien réelle celle-là, qui semble prendre le contrôle de la capitale et donc du Tchad, et vient plonger dans l'embarras un autre Président français (et accessoirement lui perturber son mariage!). Car s'il y a deux constantes dans l'histoire tchadienne des trois dernières décennies, c'est qu'il suffit d'une colonne de 4x4 Toyota bien armées et chargées d'hommes motivés pour prendre le pouvoir, et que la France, dans un rôle ou dans un autre, est toujours concernée. Et en toîle de fond, N'Djaména fut ravagée par une guerre civile qui détruit tout à la fin des années 70, et le pays reste, malgré ses ressources en pétrole, l'un des plus pauvres et des plus instables au monde.

Souvenez-vous... L'"affaire Claustre" dans les années 70, du nom de Françoise Claustre, cette archéologue française (décédée en 2006) retenue otage pendant 33 mois dans les montagnes lunaires du Tibesti, dans le nord du Tchad, par deux rebelles à l'époque inconnus: Goukouni Weddeye et Hissène Habré. Négociateur assassiné, mari franc-tireur, livraisons d'armes, coups fourrés et même images pathétiques ramenées du Tibesti par un certain Raymond Depardon... L'"affaire Claustre" avait empoisonné le règne de Valéry Giscard d'Estaing, et les Français avaient découvert la rébellion tchadienne contre le président installé par Paris, François (puis N'Garta) Tombalbaye.

Goukouni-Habré ou Danton-Robespierre?

Le palais présidentiel de N'Djaména, depuis, a vu défiler Goukouni, puis son frère ennemi Hissène Habré (lors de la sortie du film "Danton" de Wajda, la censure tchadienne voulait l'interdire de peur qu'on fasse le parallèle entre Goukouni-Habré et Danton-Robespierre. Anecdote authentique qui m'a été rapportée par un ex-légionnaire qui possédait un cinéma à N'Djaména dans les années 80). Hissène Habré, impitoyable dictateur, avait comme chef d'état major un certain Idriss Déby, diplômé de l'école de guerre française. La suite est connue: Déby entra en dissidence et, merci Toyota, pris le pouvoir les armes à la main.

De toutes ces périodes, celle du GUNT, le Gouvernement d'union nationale de transition, dirigé par Goukouni Weddeye, a sans doute représenté la seule vraie tentative d'associer au pouvoir toutes les composantes de ce Tchad aux frontières artificielles. Goukouni, le toubou du Nord, avait un vice-président chrétien du sud, et un ministre des Affaires étrangères arabe. Mais Goukouni était sans doute trop faible pour contenir les ambitions et les appétits individuels, les convoitises des voisins comme la Libye omniprésente dans l'histoire tchadienne, ou encore les manoeuvres françaises au gré des péripéties de cette triste épopée.

L'Eufor en péril

Avec des troupes stationnées au Tchad quasiment en permanence depuis trois décennies, la France reste un acteur-clé. Et, aujourd'hui, la chute d'Idriss Déby pose un gigantesque problème à l'Elysée et à Bernard Kouchner. Ce dernier a fait du dossier du Darfour sa priorité depuis sa nomination aux Affaires étrangères en juin dernier. Malgré les réticences des partenaires européens de la France, malgré l'affaire de l'Arche de Zoé qui fut un incroyable épisode de diversion et un grand moment de show pour Nicolas Sarkozy aux effets boomerang ultérieurs, Bernard Kouchner était sur le point de triompher avec le déploiement d'une "Eufor" (pour European Force) aux accents très largement tricolores, destinée à sécuriser l'Est du Tchad, aux confins du Darfour, ventre mou d'une Afrique centrale très mouvante. Ce bel édifice a aujourd'hui du plomb dans l'aîle si la victoire des rebelles venus du Soudan se confirme. A moins que, dans les grandes traditions tchadiennes, les retournements d'alliance ne soient au rendez-vous.

Quoi qu'il en soit, le Tchad n'est pas encore au bout de ses peines. Chaque victoire militaire d'une colonne de Toyota porte en elle la suivante, cycle infernal qui ne voit pas d'autre moyen de mettre fin à des pouvoirs qui, à grande vitesse, deviennent très vite voraces et ethniquement autocentrés. Les exclus se mettent alors sur le marché de la rébellion et l'"alternance" se prépare dans le désert. Personne ne pleurera Idriss Déby Itno s'il est chassé du pouvoir; personne, non plus, ne se fait d'illusions sur ceux qui cherchent à le remplacer.

rom
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tchad info AFP Empty L'accord secret qui lie la France au Tchad

Message  rom Lun 4 Fév - 19:47

L'accord secret qui lie la France au Tchad
Par David Servenay (Rue89) 17H11 03/02/2008
texte trouvé sur: http://www.rue89.com

"Nous avons un accord avec le Tchad, nous mettrons en oeuvre cet accord." Le ministre de la Défense, Hervé Morin, s'est-il trop avancé, jeudi à Washington, en évoquant la crise tchadienne? Officiellement, la France et le Tchad sont liés par un accord bilatéral "d'assistance logistique et de renseignement". Mais il existe aussi un accord secret toujours en vigueur...



Le laboratoire des liens militaires franco-africains

Les africanistes ont coutume de décrire le Tchad comme le coin supérieur droit du pré carré. S'il tombe, alors tout l'édifice s'écroule. Une vision un peu mécanique, mais qui a toujours inspiré les chefs des armées de la Ve République. Le Tchad fait en effet partie des premiers signataires des accords de défense ratifiés par la France dans la période des indépendances.

Puis, en 1976, sous l'impulsion de Valéry Giscard d'Estaing, les deux pays remplacent l'accord de défense par un accord de coopération militaire technique. La principale différence de ce type d'accord tient au contenu de l'article 4, qui définit le cadre d'intervention des forces françaises:

"Les personnels militaires français servent dans les forces armées tchadiennes avec leur grade. Ils revêtent l'uniforme tchadien ou la tenue civile suivant les instructions de l'autorité militaire tchadienne. (...) Ils ne peuvent en aucun cas participer directement à l'exécution d'opérations de guerre, ni de maintien ou de rétablissement de l'ordre ou de la légalité."

En théorie, les soldats français de la coopération militaire n'ont pas le droit de faire la guerre. En pratique, il suffit qu'ils soient en dehors de ce cadre de coopération pour jouer un rôle actif. Tous les observateurs ont en mémoire le massif déploiement aérien d'avril 2006 qui, non content d'effrayer les rebelles, avait surtout permis de fournir aux forces tchadiennes des renseignements indispensables pour mettre en déroute la colonne de pick-up menaçant N'Djaména.

Une convention secrète de maintien de l'ordre remontant à l'indépendance

Cette dernière précision sur le "maintien de l'ordre" n'est pas anodine, car dans plusieurs états africains, une convention secrète de maintien de l'ordre a été signée, dès les années 60, pour garantir aux potentats locaux la tranquillité. Une sorte d'assurance-vie ou plutôt d'assurance de conserver le pouvoir. Comme Rue89 le révélait en juillet 2007, ces textes secrets prévoient une intervention, à la discrétion du président de la République française, en faveur des présidents africains qui en font la demande:

► Premier point: la France "peut" intervenir, mais n’a aucune obligation de le faire. C’est à la discrétion du président de la République française, seul décisionnaire sur ce sujet. La demande passe par l’ambassadeur de France.

► Deuxième point: c’est le chef de l’Etat africain qui formule sa demande "dans une situation particulièrement grave". Laquelle situation n’est pas plus détaillée: il n’est pas fait mention d’agression extérieure ou de menace quelconque. Les termes restent suffisamment vagues pour justifier toute demande.

► Troisième point: le commandement des troupes locales et l’usage du feu sont immédiatement transférés à l’officier français envoyé sur place.

Ces textes seraient toujours en vigueur, si l'on en croit du moins les explications données en mars 2006 par le général Henri Bentégeat au Sénat, qui venaient compléter ces propos de 2002 tenus à l'Assemblée nationale:

"Personne n'imagine aujourd'hui une application des accords de défense en dehors des situations ne correspondant pas à une agression extérieure, même si certains accords de défense passés par la France comportent des clauses secrètes prévoyant des cas d'intervention plus larges."

En résumé, si la France n'intervient pas, ce n'est pas parce que le cadre réglementaire le lui interdit, mais bien sur une décision politique. Un sujet auquel le législateur devrait s'attaquer, car ces textes semblent bien obsolètes dans le contexte actuel.

L'invention du Dami pour le renseignement et le maintien de l'ordre

L'histoire du Tchad prouve que les nouveaux accords des années 70 n'ont rien changé à la conception foccaro-gaulliste de l'Afrique. Aussitôt conclus, les nouveaux accords de coopération vont se doubler d'un dispositif ad hoc baptisé Dami, pour Détachement d'assistance militaire et d'instruction. Officiellement, il s'agit de promouvoir une coopération plus légère, plus efficace et plus professionnelle.

En fait, les Dami, composés de troupes issues des forces spéciales -très souvent les 1er et 8e RPIMa-, vont devenir des unités de renseignement et de protection du pouvoir en place. Placés du sommet à la base de la hiérarchie de l'armée tchadienne, les conseillers Dami forment une chaîne de commandement parallèle à la hiérarchie officielle. Cela permet à la France de maintenir ou de changer les dirigeants en place, avec l'intervention discrète de la DGSE si nécessaire. Hissène Habré, puis Idriss Déby en sont les exemples achevés.

Ainsi, au printemps 2006, lors d'une précédente tentative de coup d'Etat, Idriss Déby fut protégé par un petit Dami composé d'hommes du 1er RPIMa. Des "gros" -leur surnom dans le milieu- pour assurer une protection personnelle au chef de l'Etat. Aujourd'hui, cette protection a disparu. Nul hasard. La coopération militaire est donc loin de jouer son rôle officiel, dont l'objectif est ainsi décrit sur le site de l'ambassade de France:

► "Accompagner d’une part l’armée nationale tchadienne dans sa réorganisation conforme à la stratégie nationale de bonne gouvernance.

► Conforter d’autre part sa capacité à garantir la souveraineté de l’Etat tchadien."

Au sud du Sahara, la "bonne gouvernance" est toujours aussi fluctuante.

rom
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Message  rom Lun 4 Fév - 20:16

Sarkozy ne voulait pas d'images du Tchad
Par Rue89 Confidentiel 14H13 03/02/2008

Surprise, ce dimanche matin, pour les envoyés spéciaux de TF1, France Inter et Paris Match. Alors que les trois équipes avaient obtenu toutes les autorisations nécessaires, du ministère de la Défense et du ministère des Affaires étrangères, pour s'embarquer sur un vol militaire à destination de N'Djaména, elles ont dû redescendre sur le tarmac de l'aéroport de Villacoublay, juste avant le décollage du gros porteur Hercule C-130 qui devait les convoyer au Tchad.

L'explication? Un coup de téléphone de l'Elysée qui, au dernier moment, a fait descendre les journalistes. La présidence de la République ne veut pas d'images des combats qui ravagent la capitale tchadienne depuis deux jours. Pas d'images, pas d'infos: tous les communicants connaissent l'adage. Dans ce cas, pourquoi les deux ministères d'Hervé Morin et de Bernard Kouchner ont-ils donné leur aval aux rédactions? Y aurait-il de la friture sur la ligne entre la rive droite et la rive gauche?

A lire les dernières explications du ministre des Affaires étrangères sur la "neutralité" supposée de la France, on comprend que Nicolas Sarkozy ne partage pas l'avis des diplomates, estimant que la chute de Déby serait une vraie claque pour Paris.

► Mise à jour, 03/02/2008 22h30: L'Elysée a finalement donné dimanche soir son feu vert pour le départ d'une dizaine de journalistes français pour Libreville, puis sur N'Djaména à bord des avions militaires français. Le petit coup de projecteur sur ce couac élyséen n'aura pas été inutile...

rom
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