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Message  rom Sam 5 Avr - 0:17

Résumé par rom:les syndicats s’inquiète de voir les intérêts économiques et financiers primer sur l'intérêt général et le principe de précaution. il demande un abaissement du niveau de détection des ogm a 0%. et dénonce le fait que de gros lobbys financier s'approprie le capital génétique des plantes. Enfin, le SYGMA-FSU dénonce également un nouveau développement de la criminalisation du mouvement social, au travers de l'amendement adopté par le Sénat visant à créer un délit de fauchage des champs OGM, passible de 2 ans de prison et de 75.000 € d'amende. rom lisez la suite c'est mieux

OGM : le SYGMA-FSU dénonce le projet de loi OGM
OGM : Le SYGMA-FSU soutient les mobilisations anti-OGM et dénonce le projet de loi débattu au Parlement

Les manifestations contre les OGM ont réuni samedi 29 mars 2008 plus de 20.000 personnes, avec notamment 12.000 participants à Rennes. Il s'agit d'un véritable succès, traduisant la mobilisation des citoyens, déjà affirmée dans les différents sondages d'opinion.

Le SYGMA-FSU rappelle les positions prises en la matière lors de son 11ème congrès en novembre 2007. En l'état actuel des connaissances, le SYGMA-FSU se prononce pour une interdiction totale de la dissémination en milieu libre, de la culture, de la commercialisation et de l'usage dans l'alimentation, d'organismes génétiquement modifiés. Le SYGMA-FSU rejette la brevetabilité du vivant. En particulier, le SYGMA-FSU condamne les tentatives des lobbies semenciers de s'approprier le capital génétique des végétaux à des fins mercantiles et la mise en cause du rôle séculaire des agriculteurs dans le domaine (droit à utiliser ses propres semences, sélection des semences, etc.). Le SYGMA-FSU s'inquiète des modifications artificielles du génome à des fins alimentaires et surtout commerciales. La recherche scientifique sur les organismes génétiquement modifiés, que ce soit pour des objectifs alimentaires ou médicaux, doit être publique, orientée par des objectifs d'intérêt général, indépendante des intérêts économiques des entreprises industrielles, soumise au débat citoyen et au contrôle démocratique. La non contamination des organismes vivants et des semences est une priorité essentielle pour sauvegarder la biodiversité agricole. La liberté de tout agriculteur de produire sans OGM, la liberté de tout consommateur de refuser la présence d'OGM dans les produits (avec abaissement du niveau de détection des OGM dans les produits destinés à l'alimentation jusqu'au seuil de 0%), doivent être garanties. Toute contamination, de quelque origine que ce soit, va à l'encontre de cette liberté et doit être sanctionnée.

Force est de constater que le projet de loi initial, le projet amendé par le Sénat, le rapport de la Commission des Affaires Economiques de l'Assemblée Nationale, ne répondent en rien à l'attente de la population. Au contraire, au fur et à mesure de ses réécritures, le texte en débat vise maintenant à banaliser la possibilité de produire et de consommer avec OGM, à organiser la coexistence des cultures OGM et non-OGM, plutôt qu'à soutenir la liberté de produire et de consommer sans OGM. La transparence et l'information des citoyens sont bafouées, au travers du refus de l'étiquettage des produits issus d'animaux nourris avec des plantes OGM et de l'alignement sur le minimum européen en matière de seuil d'obligation d'étiquettage pour les produits végétaux (0,9% de présence d'OGM). Les mesures de protection des agriculteurs souhaitant produire et commercialiser sans OGM sont largement insuffisantes et ne les garantissent pas contre des contaminations liées au stockage et au transport. La Haute Autorité sur les organismes génétiquement modifiés, transformée en Haut Conseil sur les Biotechnologies, est vidée de toute capacité d'élaboration des méthodes d'expertise et d'évaluation, ce qui restreint fortement son indépendance, notamment face aux capacités d'influence des industriels de la « bio-technologie ». Enfin, le discours de certains parlementaires, notamment du Président de l'Assemblée Nationale Bernard Accoyer, montrent que les intérêts économiques et financiers vont primer sur l'intérêt général et le principe de précaution. Pourtant, le documentaire édifiant de Mme Marie-Monique Robin, diffusé récemment sur ARTE, démontre les enjeux et les conséquences de la dissémination des cultures OGM. Cela renforce la demande d'un véritable débat démocratique, en dehors de la procédure d'urgence retenue par le gouvernement.

Le SYGMA-FSU, syndicat des personnels du ministère de l'agriculture, met en perspective ce projet de loi néfaste, avec le véritable démantèlement dont est victime le service public de l'agriculture et de l'alimentation, au travers des restructurations de services, des suppressions d'effectifs, des remises en cause de missions, avec l'accélération de cette casse du service public au travers de la RGPP. Ainsi, les services régionaux de la protection des végétaux sont aujourd'hui dépossédés de leur capacité d'expertise et de diagnostic par la suppression de leurs laboratoires internes. Pire, alors que des investissements importants venaient d'être réalisés, le laboratoire national de la protection des végétaux consacré aux plantes génétiquement modifiées, situé à Orléans, va être déplacé à Angers, avec la perte des connaissances et des compétences des agents qui y travaillaient et qui sont contraints de quitter le laboratoire. Les services de la protection des végétaux sont également obligés de se désengager d'ici fin 2008 de la publication des « avertissements agricoles », permettant de préconiser les traitements nécessaires à la lutte contre les organismes ravageurs des cultures, et donc indispensables à une maîtrise des moyens de lutte dans le sens d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement et des ressources naturelles. Demain verra peut-être les entreprises fournissant les pesticides et fongicides faire paraître ou financer la parution des avertissements agricoles ! On imagine sans peine quelle considération guideront les préconisations de traitement.

Enfin, le SYGMA-FSU dénonce également un nouveau développement de la criminalisation du mouvement social, au travers de l'amendement adopté par le Sénat visant à créer un délit de fauchage des champs OGM, passible de 2 ans de prison et de 75.000 € d'amende.

rom
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Message  rom Sam 5 Avr - 0:39

résumé de merde de rom:
des grosse industrie semencière mette le couteau a la gorge des agriculteur indien qui achète des graines qui ne peuvent ressemer des agriculteurs se suicide désespéré. Et les seule autorité qui pourrais empêcher l'arriver d'OGM sur le marché cède au fric

1.L’installation de Monsanto en Inde.

L’Inde est le troisième producteur mondial de coton après la Chine et les Etats-Unis, cette plante symbolique du monde agricole indien y est cultivée depuis plus de 5000 ans et fait vivre plus de 17 millions de familles, principalement dans les Etats du Sud (Maharashtra, Gujerat, Tamil Nadu et Andhra Pradesh).

Implantée en Inde depuis 1949, la société Monsanto y représente l’un des premiers fournisseurs de produits phytosanitaires, des herbicides et surtout des insecticides qui constituent un marché important, car le coton est très sensible à une foule de ravageurs comme le ver américain de la capsule, l’anthonome du cotonnier, la cochenille, l’araignée rouge, la chenille épineuse du cotonnier ou les pucerons. Avec l’avènement de la « révolution verte » au milieu des années 60, l’Etat a encouragé la monoculture intensive du coton avec des variétés hybrides de haut rendement nécessitant le recours à des engrais chimiques et l’usage massif de pesticides pour venir à bout des tous les fléaux attaquant le coton.
Cependant l’usage intensif d’insecticides synthétiques a entraîné un phénomène bien connu des entomologistes : le développement de la résistance des insectes aux produits censés les combattre. Résultat : pour venir à bout des parasites, les paysans ont dû augmenter les doses et recourir à des molécules toujours plus toxiques. C’est tellement vrai qu’en Inde, alors que la culture du coton ne représente que 5 % des terres cultivées, celle-ci totalise, à elle seule, 55 % des pesticides utilisés. Cette augmentation du recours aux produits chimiques a augmenté les coûts de production et a contraint les paysans a s’endetté encore plus. Il faut ajouter à cela la chute des cours du coton dans les années 90, qui est passés de 98,2 dollars par tonne en 1995 à 49,1 en 2001 notamment à cause de la politique de subvention américaine [1]. Cette chute des cours a fini par accabler les paysans endettés et a entraîné le début de la première vague de suicide, à la fin des années 1990.

Aujourd’hui l’introduction des semences génétiquement modifiées est considérée comme une seconde « révolution verte » ou « révolution génétique » par les observateurs indiens. Dès 1993, Monsanto négocie une licence d’utilisation de la technologie Bt avec la Maharashtra Hybrid Seed Company (Mahyco), la principale entreprise semencière d’Inde. Deux ans plus tard, le gouvernement indien autorise l’importation d’une variété de coton Bt cultivée aux États-Unis (la « Cocker 312 », qui contient le gène « Cry1Ac »), pour que les techniciens de Mahyco puissent la croiser avec des variétés locales. En avril 1998, la firme de Saint-Louis annonce qu’elle a racheté 26 % des parts de Mahyco et qu’elle a créé avec son partenaire indien une joint-venture à 50-50, baptisée Mahyco Monsanto Biotech (MMB), destinée à la commercialisation des futures semences transgéniques de coton. Au même moment, le gouvernement indien autorise la multinationale à conduire les premiers essais en champ de coton Bt.

« Cette décision a été prise hors de tout cadre légal », dénonce Vandana Shiva, la directrice de la Fondation de Recherche pour la Science, la Technologie et l’Ecologie, à New Delhi. Physicienne et docteur en philosophie des sciences. Cette figure internationale de l’altermondialisme a reçu en 1993 le « prix Nobel alternatif » pour son engagement en faveur de l’écologie et contre l’emprise des multinationales agrochimiques sur l’agriculture indienne. « En 1999, explique-t-elle, mon organisation a déposé un recours auprès de la Cour suprême pour dénoncer l’illégalité des essais réalisés par Mahyco Monsanto. En juillet 2000, alors que notre requête n’avait pas encore été examinée, ces essais ont été autorisés sur une plus grande échelle, à savoir sur une quarantaine de sites, répartis dans six États, mais les résultats n’ont jamais été communiqués, car on nous a dit qu’ils étaient confidentiels. Le Comité indien d’approbation du génie génétique avait demandé que soit testée la sécurité alimentaire des graines de coton Bt, utilisées comme fourrage pour les vaches et les buffles, et qui peuvent donc affecter la qualité du lait, ainsi que celle de l’huile de coton qui sert à la consommation humaine, mais cela n’a jamais été fait. En quelques années, Monsanto a réalisé un vrai hold-up sur le coton indien, avec la complicité des autorités gouvernementales, qui ont ouvert la porte aux OGM, en bafouant le principe de précaution que l’Inde avait pourtant toujours défendu. » [2]


Enfin Vandana Shiva dénonce l’opération de séduction lancée par Monsanto pour convaincre les décideurs indiens : « par exemple, en janvier 2001, une délégation américaine, composée de magistrats et de scientifiques, a rencontré fort opportunément le président de la Cour suprême, Justice A. S. Anand, à qui elle a vanté les bienfaits des biotechnologies, au moment où celui-ci devait se prononcer sur notre plainte. Dirigée par l’Institut Einstein pour la science, la santé et les tribunaux, elle lui a proposé de monter des ateliers pour former les juges sur la question des OGM . Monsanto a aussi organisé plusieurs voyages à son siège de Saint-Louis, auxquels étaient invités des journalistes, des scientifiques et des juges indiens. De même, la presse a été largement sollicitée pour propager la bonne parole. Il est atterrant de voir le nombre de personnalités qui sont capables de défendre mordicus les biotechnologies, alors que manifestement elles n’y connaissent rien… » [3]

Finalement le 20 février 2002, le Comité indien d’approbation du génie génétique donne son autorisation à la mise sur le marché des cultures de coton Bt, au grand dam des organisations écologistes.







[1] Les subventions accordées aux agriculteurs américains s’élevaient à 18 milliards de dollars en 2006 (voir Fawzan HUSAIN, « On India’s farms, a plague of suicide », New York Times, 19 septembre 2006)

[2] Le Monde Selon Monsanto, MM Robin, Co-editions La Decouverte/Arte Ed. 2008, p347

[3] Le Monde Selon Monsanto, MM Robin, Co-editions La Decouverte/Arte Ed. 2008, p348

rom
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Message  rom Sam 5 Avr - 0:45

3.L’impossible cohabitation entre le modèle agricole indien et la culture d’OGM

Le coton transgénique Bt a été introduit dans l’Etat du Maharasthra en 2005 sous le nom de coton Bollgard, il est censé protéger contre les attaques du « ver américain de la capsule », un insecte ravageur de coton mais il est aussi capable de résister au pulvérisation de l’herbicide Roundup de Monsanto. Ce coton Bt est commercialisé par Monsanto et son partenaire commercial Mahyco. La première année, 55 000 paysans, soit 2 % des producteurs de coton indiens, acceptent de se lancer dans l’aventure transgénique. Alors que l’endettement des paysans est la principale cause de suicide dans cette tranche de la population rurale, Monsanto a axé sa campagne publicitaire indienne sur la qualité « miraculeuse » de ses semences qui permettent de réduire drastiquement les coûts de production liés à l’usage massif de pesticides et donc de sortir de la spirale de l’endettement. Dans un premier temps, ce fut en effet le cas et les paysans limitèrent les épandages de pesticides. Cependant la récolte de coton Bollgard ne fut pas à la hauteur des promesses de la publicité, comme le rapportent les paysans interrogés par The Washington Post, au terme de leur première récolte OGM : « J’ai été moins bien payé pour mon coton Bt, parce que les acheteurs ont dit que la longueur de sa fibre était trop courte, rapporte ainsi l’un d’entre eux. Les rendements n’ont pas augmenté, et comme le prix de la semence est si élevé, je me demande si cela valait la peine. » [1]

En effet, les graines de coton Bt sont plus chères car le brevetage des semences étant (pour l’heure) interdit en Inde, la firme de Saint-Louis ne peut pas faire appliquer le même système de « droit de propriété intellectuelle » qu’en Amérique du Nord, à savoir exiger que les paysans rachètent tous les ans leurs semences sous peine de poursuite. Pour compenser ses « pertes », Monsanto a donc décidé de se rabattre sur le prix des semences, en le quadruplant : alors qu’un paquet de 450 grammes coûte 450 roupies (7,50 euros) pour les semences conventionnelles, son prix s’élève à 1 850 roupies (30 euros) pour les OGM.


Au delà de ce surcoût à l’achat, l’avantage économique des OGM s’écroule aux vues d’une étude comparative réalisée en 2002 par la Coalition pour la défense de la biodiversité de l’Andhra Pradesh, regroupant plus de 150 ONG indiennes. Cette étude démontre l’absence d’avantage comparatif des cultures OGM de Coton Bt en Inde, ainsi « Les coûts de production du coton Bt ont été en moyenne plus élevés de 1 092 roupies (18,25 Euros) par acre que pour le coton non Bt, parce que la réduction de pesticides a été très limitée, écrivent les deux agronomes. De plus, la baisse de rendement a été significative (35 %) pour le coton Bt, ce qui a entraîné une perte nette de 1 295 roupies (22 Euros) en comparaison avec le coton non transgénique, lequel a enregistré un profit net de 5 368 roupies (90 Euros). 78 % des agriculteurs qui avaient cultivé du coton Bt ont déclaré qu’ils ne recommenceraient pas l’année suivante. » [2]

En outre, pour ajouter au désenchantement, de nouvelles maladies et parasites, comme le thrips du cotonnier et les mouches blanches, sont venus attaquer les cultures transgéniques, entraînant une chute des rendements et de la taille de la fibre du coton Bt ce qui fait chuter le prix de 20%. Une nouvelle maladie appelée la « rhizoctonia » a commencé à se développer particulièrement dans les champs de coton Bt. Un agronome commente : « Personnellement, je pense qu’il y a une mauvaise interaction entre la plante réceptrice et le gène qui y a été introduit. Cela a provoqué une faiblesse dans la plante, qui ne résiste plus à la rhizoctonia. D’une manière générale, ajoute Kiran Sakkhari, le coton Bt ne résiste pas à des situations de stress comme la sécheresse ou, au contraire, de fortes précipitations. » [3]

Une seconde étude, des mêmes agronomes indiens, a été réalisée concernant la saison 2005-2006. Si lors de la saison 2002-2003, c’est-à-dire l’année qui a suivi l’introduction des semences Bt, la consommation d’insecticides était inférieure pour le coton transgénique que pour le coton conventionnel, trois ans plus tard la « belle promesse » est définitivement enterrée : les dépenses en pesticides ont été, en moyenne, de 1 311 roupies (22 euros) par acre pour les producteurs de coton conventionnel et de 1 351 roupies pour les adeptes du coton OGM. « Ce résultat ne nous a pas surpris et ne peut qu’empirer, explique le docteur Abdul Qayum, car n’importe quel agronome ou entomologiste sérieux sait très bien que les insectes développent des résistances aux produits chimiques censés les combattre. Le fait que les plantes Bt produisent en permanence la toxine insecticide constitue une bombe à retardement dont on paiera un jour la facture, qui risque d’être très élevée, tant d’un point de vue économique qu’environnemental. » [4] En effet, le phénomène de résistance est bien connu des experts des OGM et constitue un tabou pour ses promoteurs. La résistance remet en cause l’argument de moindre usage de produit chimique et entraîne à l’inverse un usage de produits phytosanitaires toujours plus fortement concentrés pour venir à bout des parasites, ce qui au final permet à Monsanto d’engranger de beaux bénéfices sur ses ventes de Roundup et autres produits chimiques, le marché historique de la firme.


Nous voyons donc que les cultures OGM ne sont pas du tout adaptées à un modèle d’agriculture familiale et traditionnelle, et que leur introduction forcée entraîne des conséquences socio-économiques dramatiques dépassant le cadre du monde agricole.

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Message  Camille Ven 9 Mai - 23:28

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